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voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=ktWUaCoVGUI
le devoir d'insoumission
C’en est fini du canular des vaccins !
Des documents britanniques mettent à jour 30 années de camouflage
http://www.onsaitcequelonveutquonsache.com/2015/10/30-ans-de-camouflage-et-mensonges-sur-les-vaccins-viennent-detre-mis-au-grand-jour/
http://expovaccins.over-blog.com/article-c-en-est-fini-du-canular-des-vaccins-117771257.html
Andrew Baker, NSNBC International, 10 mai 2013
Le « Freedom of Information Act » (Acte donnant libre accès à des documents secrets) au Royaume-Uni auquel a eu recours un médecin a permis de révéler le contenu de 30 années de documents officiels secrets montrant que les experts gouvernementaux
1. savaient que les vaccins ne fonctionnaient pas
2. savaient que les vaccins pouvaient provoquer les maladies qu’ils étaient sensés prévenir.
3. savaient que les vaccins présentaient des dangers pour les enfants
4. se sont entendus pour mentir au public
5. se sont attelés à empêcher les études de sécurité.
Ce sont ces mêmes vaccins qui sont rendus obligatoires pour les enfants américains.
Les parents peuvent soit épargner tout ce mal à leurs enfants, soit continuer à s’incliner devant l’un des plus affreux mensonges de l’histoire, ce mensonge qui veut faire croire que des vaccins – remplis de métaux lourds, de maladies virales, de mycoplasme , de matières fécales, de fragments d’ADN d’autres espèces, de formaldéhyde, de polysorbate 80 (Agent stérilisant) – sont un miracle de la médecine moderne.
Un médecin américain dont le fils est autiste a eu recours au « Freedom of Information Act » pour obtenir des documents du CDC (Centres Américains de Contrôle des Maladies). Il voulait avoir accès à l’information que possédait le CDC au sujet des dangers que présentent les vaccinations. Selon la loi, il devait recevoir réponse endéans les 20 jours. Pratiquement 7 ans plus tard, le médecin s’adressa finalement à la justice, et c’est là que le CDC a fait valoir qu’il n’était pas obligé de remettre ces documents. Finalement, un juge a ordonné au CDC de remettre ces documents au médecin pour le 30 septembre 2011.
Le 26 octobre 2011, l’éditorialiste du « Denver Post » s’est dit choqué que l’administration Obama, après avoir promis d’être particulièrement transparente, proposait des modifications au Freedom of Information Act , permettant d’entraver la révélation de documents secrets en autorisant les agences gouvernementales (comme le CDC) à déclarer certains documents « inexistants ». […]
Le CDC agit manifestement à l’encontre de la santé de la population américaine. Mais la menace que présente le comportement du CDC sur la vie des Américains ne s’arrête malheureusement pas là. Il a participé à l’élaboration des lois concernant les pandémies qui permettent au gouvernement d’utiliser l’armée, en cas d’urgence pandémique déclarée, pour contraindre toutes les personnes du pays à subir des vaccins non testés, des médicaments, des produits chimiques et d’autres traitements « médicaux ».
En se basant sur le Freedom of Information Act, on peut dire que le CDC perdrait toute crédibilité s’il devait déclarer pareille urgence pandémique. Après avoir déclaré la pandémie du H1N1 en 2009, le CDC a refusé de répondre à la requête d’information de CBS qui s’en référait au « Freedom of Information Act ». A cette époque, le CDC a tenté de bloquer toute leur enquête. Ce que voulait cacher le CDC, c’était son propre rôle dans un des plus grands scandales médicaux de l’histoire, en s’en référant à des données follement exagérées sur les cas de grippe H1N1 en vue de créer une fausse impression de « pandémie » aux Etats-Unis.
Le CDC a aussi dissimulé un scandale financier concernant la fausse pandémie qui a coûté des milliards de dollars. Il y a pire, le CDC n’a pas hésité à mettre les femmes enceintes en première ligne pour un vaccin non testé qui comprenait un agent stérilisant, le polysorbate 80. Grâce au CDC, le nombre de rapports de morts fœtales a augmenté de 2.440% en 2009 comparativement aux années précédentes ; situation qui est encore plus choquante que les statistiques de fausses couches qui avaient augmenté de 700%. […]
En tentant de sauver les derniers vestiges du secret qui concerne les vaccins et en déclarant que les documents de l’Agence sont inexistants, l’Administration Obama a réduit à néant toutes ses prétentions à la transparence. Mais les lois prévues pour rendre obligatoires des vaccins pandémiques peu connus sont toujours en place et toute responsabilité a été dissoute. Il n’empêche qu’une étude canadienne vient de montrer que le vaccin contre la grippe qui contient le H1N1 et qui a tué des bébés in utero, contribue en fait à augmenter le risque de pandémie.
Les américains qui ont été dupés en soumettant leurs enfants aux vaccins meurtriers du CDC possèdent aujourd’hui des moyens de riposte. Les personnes de tous horizons, de chaque organisation doivent :
1. Prendre connaissance des textes révélés grâce au Freedom of Information Act du Royaume Uni et qui ont trait aux mensonges sur les vaccins. Ces personnes doivent prendre connaissance du refus du CDC de fournir quelque information que ce soit sur ce qu’ils savent au sujet de ces mensonges ; elles doivent aussi prendre connaissance des efforts déployés par l’administration Obama pour camoufler ce que sait le CDC au sujet de ces mensonges. Ces personnes doivent contacter leurs représentants et exiger l’annulation immédiate du calendrier vaccinal du CDC et des lois concernant les pandémies.
2. Informer chaque vétérinaire, personnel militaire, policiers, agents du DHS, ainsi que le personnel médical de toute la mystification vaccinale. Expliquer à ces personnes que leurs familles sont aussi gravement menacées. Ces personnes ne pouvaient probablement pas savoir qu’elles avaient été manipulées à l’intérieur même de leurs structures par l’industrie pharmaceutique qui les ont transformées en agents meurtriers grâce à la déclaration de « pandémie » ou « d’attaque bioterroriste ». Il est tout à fait clair aujourd’hui que les structures terroristes/bioterroristes ne sont que des escroqueries. Ainsi tous les projets qui sont envisagés pour « protéger » le pays sur base de ces mêmes lois ne feraient que menacer l’existence et la liberté des américains.
Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), nous savons que le calendrier des vaccinations relève du canular. Ce sont les vaccins qui constituent un danger pour la santé des enfants et des adultes Américains.
Ce sont aujourd’hui des vaccins obligatoires mal testés avec des adjuvants dangereux qui menacent le pays et qui pourraient provoquer quantité de morts. A l’extérieur d’Atlanta, le CDC a stocké quelque 500.000 cercueils géants, construits pour être incinérés. Il commence à devenir clair que le CDC ne devrait en aucune façon être mêlé de quelque manière que ce soit aux problèmes de santé publique.
Grâce au Freedom of Information Act, nous savons aujourd’hui que les vaccins ne constituent nullement le miracle de la médecine moderne que l’on a voulu nous faire croire. Toute autorité médicale ou gouvernementale qui prétendrait que les vaccins préviennent les maladies, ignore les documents gouvernementaux comme les innombrables études qui révèlent l’exact opposé, mais ignore également les tentatives du CDC de cacher au public la vérité sur les vaccins.
© Expovaccins 2009
"Malheur a celui qui s'est tu parce qu'il croyait parler dans le désert"
Balzac
La politique vaccinale
Réalités juridiques et scientifiques
Résumé :
A la suite de l’éradication de la variole attribuée à la campagne mondiale de vaccination, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme élargi de vaccination afin d’éradiquer la diphtérie, la poliomyélite, le tétanos, les méningites bactériennes, les hépatites A et B….Dans cette croisade contre ces maladies infectieuses, quelques rares pays dont la France continuent d’imposer certains vaccins.
Alors que les plaintes de victimes se sont multipliées depuis le lancement de la campagne massive de vaccination contre l’hépatite B, la justice met en avant, depuis mai 2001, l’obligation de prudence, le principe de sécurité et le devoir d’information pour condamner, sans faute, les laboratoires et l’Etat.
En mars 2002, une nouvelle loi relative aux droits des malades stipule qu’ « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ». (article 1111-4 de la loi 2002-303).
En janvier 2003, la Direction générale de la santé lançait un appel d’offre auprès de sociétés de juristes pour étudier les conséquences éthiques et juridiques de ... l’abrogation vaccinale, tandis qu’un nouveau projet de loi visant à introduire une clause de conscience pour les personnes refusant les vaccinations obligatoires était déposé à l’Assemblée nationale.
Faut-il en conclure que les autorités sanitaires françaises, parfaitement informées de la faillite de cette politique vaccinale (1) comme en témoignent les rapports épidémiologiques américains catastrophiques faisant état de plusieurs milliers (voire dizaines de milliers) de décès chaque année, quelle que soit la vaccination en cause, chercheraient, sans pour autant tirer les leçons des scandales sanitaires à répétition, à se dégager de toute responsabilité civile ou pénale devant la multiplication des plaintes de victimes de ces vaccins ?
Depuis l’éradication de la variole officiellement et abusivement attribuée à la massive campagne de vaccination mondiale étalée sur près d’un siècle, la politique vaccinale est devenue une composante fondamentale de la politique de santé publique au sein de l’OMS avec le Programme élargi de vaccination instauré au début des années 1970.
Tout en participant à ce nouveau programme, la plupart des pays d'Europe occidentale a supprimé toute obligation vaccinale. Certains d’entre eux, comme les Pays-Bas et la Grande-Bretagne l’avaient d’ailleurs assortie d’une clause de conscience. Actuellement, douze pays européens sur 15 n'imposent plus aucune vaccination, estimant pour des raisons d'éthique que cet acte doit résulter d'une démarche volontaire.
Ce n’est pas le cas de la France qui est l'un des derniers pays européens industrialisés à maintenir encore la contrainte vaccinale avec : le BCG (obligatoire pour les enfants entrant en crèche, à l'école maternelle et à l'école, ainsi que le personnel des crèches et écoles maternelles), les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, sans oublier celui
contre l'hépatite B pour les professions médicales et para-médicales.
En plus de ces vaccins « classiques », nos enfants se voient recommander des vaccins
toujours plus nombreux : Coqueluche, R.O.R, anti-Haemophilus B, anti-méningococcique, anti-pneumococcique, Hépatites A et B…. A travers ces vaccinations, chacun aura ainsi reçu, à l’âge de 20 ans, 38 stimulations immunitaires par antigènes vaccinaux.
Cette politique vaccinale intensive pose toutefois des problèmes médicaux dont certains ne sont guère médiatisés et soulève de nombreuses interrogations sur le plan juridique quant à l’atteinte à la liberté individuelle et à l’imputabilité des accidents reconnue par les magistrats et par certaines études scientifiques mais discréditée par certains quotidiens nationaux qui préfèrent amplifier le message rassurant d’études dites scientifiques sponsorisées par les fabricants de vaccins.
Si la dégradation de la santé publique – que nos autorités sanitaires ne peuvent plus longtemps ignorer – répond à des facteurs environnementaux et alimentaires notamment, l’intervention préjudiciable des vaccins ne peut être davantage niée dans l’augmentation considérable de la fréquence de certains cancers (en rapport notamment avec le virus SV40), de celle de l’asthme (2) et des allergies pour lesquels la pollution n’est, manifestement, pas le seul facteur, du diabète (3)… ainsi que dans l’émergence de nouvelles maladies par la sélection de germes virulents et agressifs liée au constant phénomène de commutation
Alors que le Conseil d’Etat rejetait constamment les recours contre les vaccinations obligatoires fondés sur la violation des libertés publiques qu'elles causeraient, les institutions judiciaires, se basant sur l’obligation de prudence, viennent à plusieurs reprises de juger les laboratoires et l’Etat responsables des accidents survenus à la suite de vaccinations.
C’est dans ce contexte et devant la multiplication des accidents liés à certaines vaccinations que Madame Boutin, députée des Yvelines, déposait le 30 janvier 2003 un nouveau projet de loi visant à introduire une clause de conscience pour les personnes refusant les vaccinations obligatoires, tandis que la Direction générale de la santé lançait, quelques jours auparavant, un appel d’offre auprès de sociétés de juristes pour étudier les conséquences éthiques et juridiques de ... l’abrogation vaccinale, - et sans doute implicitement de son maintien – ce qui lui permettrait de se dégager de toute responsabilité civile et pénale ultérieure.
Une législation paradoxale
Si conformément aux dispositions du Code de santé publique, quatre vaccinations comportent un caractère obligatoire, l’article 36 du code de déontologie insiste de son côté sur « le consentement de la personne examinée ou soignée- qui - doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d'exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. Concernant les soins aux enfants, l’article 42 du même Code précise que « le médecin qui soigne un enfant doit une information loyale et précise aux parents, et leur consentement lui est nécessaire pour agir. Car ils ont l'autorité parentale (art. 371 -2 du code civil). »
Acte médical à part entière, l’administration d’un vaccin responsabilise le prescripteur tenu ainsi d’apporter une information « loyale et précise ». La Cour de cassation et le Conseil d’Etat ont d’ailleurs, à plusieurs reprises, rappelé avec force que « le médecin a la charge de prouver qu’il a bien donné à son patient (ou aux parents si le patient est mineur) une information loyale, claire et appropriée sur les risques des investigations ou soins qu’il lui propose, de façon à lui permettre d’y donner un consentement ou un refus éclairé. Ce devoir pèse aussi bien sur le médecin prescripteur que sur celui qui réalise la prescription. »
Selon Germain Lacroix, juriste au SOU-Médical, « Les praticiens doivent, depuis ces arrêts des 25/2 et 14/10/97, être en mesure de prouver qu’ils ont fourni aux patients une information loyale, claire, appropriée et exhaustive au moins sur les risques majeurs, et la plus complète possible sur les risques plus légers. Cette information a pour but de permettre au patient (ou à ses parents pour les mineurs, cf. article 372 du code civil) de refuser la vaccination proposée en estimant que les risques sont supérieurs aux bénéfices escomptés » (Cf, Le Quotidien du médecin, n° 6251, 26/3/98).
La récente loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades codifiée dans l’article 1111.4 du CSP, ne dit pas autre chose : « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ».
Dans la mesure où « la formation et l’information des médecins sont assurées essentiellement par les laboratoires pharmaceutiques » ainsi que le reconnaît la Cour des comptes dans son rapport de septembre 2001 sur le budget de la sécurité sociale, on peut regretter que le législateur ne se soit pas penché sur l’indispensable réforme de l’information du médecin qui doit être transparente, indépendante, « loyale et claire ».
Car les laboratoires, qui font volontiers le siège du Ministère de la santé, ne sont pas un modèle de vertu en la matière. Selon Michel le Duff, chef du service de pharmacie du CHU de Rennes et directeur du centre régional d’information sur le médicament (C.r.i.m) : « Il y a bien une obligation légale d’informer les médecins de l’ensemble des données « officielles » communiquées à l’Agence de sécurité sanitaire des médicaments avant la commercialisation. Mais on estime que les labos ne communiquent que 1 % de leur données. En outre, l’information légale est très marginale. Les contre-indications sont inscrites pour respecter la législation. Mais elles sont peu lisibles : écrites en petits caractères, à la fin de la notice. Et souvent, elles renvoient elles-mêmes à d’autres notices. Les médecins ou pharmaciens disposent seulement des indications que les laboratoires s’arrangent à mettre en valeur dans l’autorisation de mise sur le marché. » (Ouest France, 5 novembre 2001).
Cette loi du 4 mars 2002 n’abroge pas explicitement les autres articles du Code de Santé Publique (CSP) nous soumettant à la contrainte vaccinale. Mais elle les abroge implicitement : qui pourra en effet nous obliger à respecter dorénavant des obligations anciennes alors qu’un texte nouveau, succédant au Code de déontologie et à plusieurs arrêts de la Cour de cassation ou de Conseil d’Etat, vient consacrer notre liberté ?
Est-ce pour ces raisons que le Ministre de l’Intérieur du gouvernement RAFFARIN a modifié, en août 2002, l’arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d’aptitude médicale des sapeurs-pompiers : le défaut de vaccination ne sera plus un critère d’inaptitude, tandis que le BCG et le vaccin hépatite B, obligatoires dans le précédent arrêté, sont désormais facultatifs (Journal Officiel, 24 août 2002).
L’intérêt collectif avancé par certains pour maintenir l’obligation vaccinale ne peut être retenu puisque la loi, dite Kouchner, va dans le même sens que les articles 16 et suivants du code civil ainsi que l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme et de sauvegarde des libertés qui consacrent l’inviolabilité du corps humain. Elle va également dans le sens très général de la législation et de la jurisprudence actuelles, qui, en toutes matières protègent de plus en plus l’individu contre l’Institution ainsi que contre le caractère défectueux des produits de santé assimilés à des produits de consommation.
La responsabilité sans faute des laboratoires et de l’Etat
Depuis deux ans, les tribunaux civil et administratif ont en effet condamné à plusieurs reprises des laboratoires en s’appuyant sur la directive communautaire du 25 juillet 1985 qui « dispose qu’un produit est défectueux lorsqu’il n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre. » Montrant la voie, la 14ème chambre civile de la Cour d’appel de Versailles a considéré que : « le vaccin Engerix B fabriqué par les laboratoires SKB a été le facteur déclenchant de la maladie développée par Madame X ; […]le dommage causé à celle-ci établit une absence de sécurité du vaccin à laquelle son utilisateur pouvait légitimement s’attendre et démontre la défectuosité du produit ;
[…] la société SKB, fabricant du vaccin défectueux, doit réparer le dommage causé à Madame X par l’utilisation de ce produit…. » (2 mai 2001)
Ce sont ensuite les laboratoires Servier (Isoméride) et UCB-Pharma (Distilbène) qui ont été condamnés pour le caractère défectueux de leur produit, avant que la justice administrative ne retienne la responsabilité de l’Etat pour un vaccin hépatite B imposé à un employé hospitalier victime d’une sclérose en plaques (TA de Marseille, Mme Mollard, n° 01-5367, 5 novembre 2002)
Le 2 avril 2003, la chambre sociale de la Cour de cassation a pris en compte le fait que les différentes injections du vaccin contre l’hépatite B entre 1993 et 1994 ont été ensemble à l’origine d’une sclérose en plaques survenue plusieurs années après et constituent autant d’événements successifs mais à date certaine. Elle a ainsi sanctionné les juges d’appel qui avaient refusé de retenir la qualification d’Accident du travail (Cour de cassation, affaire Albert :CPAM du Gard).
Ces décisions, comme le rappel des scandales sanitaires passés, devraient avoir des répercussions dans toute l’industrie pharmaceutique ainsi que sur la politique vaccinale. Elles devraient inciter nos autorités à une plus grande prudence. Comme le signale Bertrand Pauvert, maître de conférence à la faculté de droit de Mulhouse et membre du Centre européen de recherche sur le droit des accidents collectifs et des catastrophes, l’obligation de prudence, « droite règle de l’action » (Saint Thomas, Somme théologique, I-II, qu. 57,4), paraît en tout état de cause plus facilement discernable - et responsable - qu’un principe de précaution trop fréquemment invoqué et tenant parfois plus du mythe politique que de la stricte norme juridique (AJDA, 1er septembre 2003).
Lorsqu’elle aura pris connaissance de l’efficacité très relative des vaccins et des dangers liés à leur composition et à leur mode de fabrication, la justice ne pourra en effet se borner indéfiniment à la responsabilité sans faute des laboratoires et de l’Etat et pourrait dès lors assimiler leur utilisation à l’administration – obligatoire ou recommandée – de substances avérées ou potentiellement toxiques n’offrant pas la sécurité à laquelle chacun peut légitimement s’attendre (directive européenne sur le droit à la consommation) et mettant ainsi en danger la vie d’autrui.
L’insécurité des vaccins
1) Les produits bovins et humains
La majorité des vaccins fait appel pour sa fabrication au sérum fœtal de veau ou à la bile de bœuf (pour le BCG), voire l’albumine humaine (pour le ROR), ce qu’ignorent encore beaucoup de médecins.
Or, peu après la deuxième crise de la vache folle, les autorités britanniques suspendaient, en octobre 2000, un vaccin oral contre la polio, de la société Medeva dont le sérum de veau provenait de Grande-Bretagne. Commentant cette décision, les experts de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), déclaraient que : « Ce retrait par l’Agence du Médicament britannique (Medecine Control Agency) a été effectué à titre de précaution en raison d’un non-respect des recommandations européennes concernant l’utilisation de produits bovins d’origine britannique au cours de la fabrication. Plus précisément, le laboratoire avait utilisé pour la fabrication du vaccin d’anciens lots de virus préparés à partir de cellules dont la culture nécessite du sérum de veau foetal. Ce sérum de veau foetal avait été collecté sur le territoire britannique avant 1990. »
Lors de cette même réunion en novembre 2000, les experts feront le point sur la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Ils « s’accordent à penser que l’essentiel du risque repose sur un risque alimentaire au cours de la période 1980-1996, et principalement au Royaume-Uni. Bien qu’ils n’en aient pas la preuve, les experts pensent que certains types de viandes (viandes séparées mécaniquement) ou certains tissus très à risque (cervelles) utilisés dans la préparation de steacks hachés industriels, ont pu jouer un rôle prépondérant dans la diffusion de la maladie (nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, nv-MCJ) chez l’homme. Dans les médicaments, ce type de tissus à risque n’était pas utilisé. Aussi il est fort peu probable que les médicaments aient pu jouer un rôle dans la diffusion de la maladie même avant 1991. »
En décryptant ces propos plein de nuances, chacun aura compris que nos experts n’ont aucune certitude de ce qu’ils avancent. Ils pousseront même la contradiction quelques minutes plus tard en reconnaissant que pour les vaccins « la voie d’administration est potentiellement plus " à risque " que la voie orale ». Heureusement, une étude réalisée en Grande-Bretagne montre que l’année de naissance des 54 premiers cas de nv-MCJ détectés dans ce pays est antérieure à l'émergence de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) dans le cheptel anglais. « Ainsi, selon nos experts soudainement plus sûrs dans leurs conclusions, les vaccins qui ont été utilisés pour vacciner ces sujets (le plus souvent vaccination dans les 2 premières années de la vie), même si ils contiennent des éléments bovins, ont été produits dans des années antérieures à l'épidémie d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Les vaccins reçus ne sont donc pas à mettre en cause dans la survenue des cas de nv-MCJ. »
Les experts de l’Afssaps se gardent bien de préciser que le délai d’incubation de cette maladie est d’une dizaine d’années pour la vache comme pour l’être humain, et que si les vaccinations ont été effectuées « le plus souvent dans les 2 premières années de vie », les victimes ont « bénéficié » ensuite de vaccins de rappel. Poursuivant leur « analyse » sur l’éventuelle transmission de cette nouvelle maladie par voie sanguine, ces mêmes experts déclarent que : « A ce jour aucune donnée scientifique ne confirme ce risque. Les experts scientifiques réunis sur cette question en 1999 et en 2000 par l’Afssaps (rapport) constatent qu’aucune des maladies à prion " naturelle " - tremblante du mouton, BSE chez le bovin, MCJ chez l’homme - n’est transmise par voie sanguine. Toutefois, ces mêmes experts estiment que ce risque ne peut être aujourd’hui formellement exclu. Ils sont d’accord pour estimer que si le risque infectieux existe dans le sang, celui-ci est faible. C’est d’ailleurs en prenant en compte cette hypothèse que sont mis en place et progressivement renforcés, des procédés de réduction du risque de transmission du nv-MCJ par le sang et les produits sanguins (déleucocytation généralisée depuis 1998, validation des procédés de fractionnement… ). »
Se voulant rassurants, ces propos occultent une étude scientifique britannique rendue publique le 11 février 1997 et reprise par Le Monde du 14 février 1997 confirmant la transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob de la vache au veau par le placenta, et par conséquent par le sang. Ils seront également totalement contredits par un autre expert de l’Afssaps, J.H Trouvin, de la Direction de l'évaluation des médicaments et des produits biologiques (Demeb). Ce spécialiste n’hésite pas en effet à affirmer que « Pour les produits dérivés du bovin (pour lesquels existe un risque de transmission de l'agent de l'ESB), ce sont essentiellement des garanties sur l'origine géographique des animaux et le recours à des tissus bovins sélectionnés parmi les tissus à faible niveau d'infectiosité, qui assurent la sécurité finale du produit. En effet, pour l'agent de l'ESB, il n'y a ni test de diagnostic, ni procédé ou méthode d'élimination/inactivation » (Virologie,Vol. 6, Numéro 2, Mars-Avril 2002 : 83-7,).
Signalons cependant que, contrairement aux propos de Monsieur Trouvin, l’origine géographique n’apporte aucune garantie, l’OMS et la FAO n’ont-elles pas déclaré en mars 2001 qu’aucun pays ne peut être considéré indemne d’ESB ?
Quelques jours après la suspension du vaccin polio britannique, le laboratoire Pasteur-Mérieux tiendra également des propos abusivement rassurants. Dans une interview accordé à Martine Perez du Figaro, il reconnaîtra tout simplement faire appel, depuis plusieurs années, à du sérum provenant des Etats-Unis, du Canada, de Nouvelle-Zélande ou d’Australie. Or, les Etats-Unis - qui viennent de décider, le 20 mai 2003, l’embargo des bovin canadiens après le premier cas d’ESB dans ce pays - avaient déjà observé, en 2000 sur leur territoire, une curieuse maladie de la « vache couchée » dont les symptômes ressemblaient étrangement à ceux de l’encéphalopathie spongiforme recensée chez les bisons d’élevage américains puis en début 2001 chez les bovins du Dakota et du Texas.
Quelques années auparavant, ce même laboratoire Pasteur-Mérieux, avait pourtant déclaré au Parisien, que depuis plusieurs années, il chauffait le sérum de veau à 120 ° afin de détruire le prion. Si le procédé est inefficace sur le prion, il a détruit les qualités nutritives du sérum. Les vaccins commercialisés pendant plusieurs années ne correspondaient donc plus aux caractéristiques des vaccins qui avaient reçu l’autorisation de mise sur le marché. Ce qui semble correspondre au délit de tromperie sur la marchandise…
Ce mépris du consommateur n’est pas propre à la France. Selon la FDA (Food and Drug Administration), l'équivalent américain de l’Afssaps, cinq laboratoires américains ont fabriqué jusque fin 2000, au mépris d'une recommandation de 1993, différents vaccins avec des tissus bovins susceptibles d'être contaminés par le virus de l'ESB. Ils « accepteraient » depuis de modifier leur processus de fabrication, les laboratoires SKB et Aventis annonçant qu'ils préparaient le remplacement de ces dérivés animaux par des protéines végétales ou recombinantes, mais qu'il leur faudrait trois ou quatre ans pour y arriver (Le Quotidien du médecin 14 février 2001).
Peut-être mieux informés que leurs collègues de la FDA, les experts de l’Afssaps reconnaissaient dans leur mémorable réunion de novembre 2000, que « de nombreuses tentatives ont été faites depuis des années pour tenter de remplacer le sérum de veau foetal (SVF) par des milieux plus "synthétiques", en essayant notamment de reconstituer le SVF par un mélange de différents constituants. Malheureusement le sérum de veau foetal est un milieu très complexe et tous les essais réalisés jusqu'à présent ne sont pas parvenus à reproduire exactement sa composition et à apporter aux bactéries, virus ou cellules tous les éléments nutritifs. L'utilisation de milieux de culture sans sérum se traduit par une production beaucoup plus faible, voire la production d'un produit qui diffère du produit attendu.» Lequel a pourtant reçu l’autorisation de mise sur le marché…..
Ces tentatives de remplacement du sérum de veau par des protéines végétales ou recombinantes (et donc génétiquement modifiées) trouvent leur justification dans les derniers travaux de John Collinge de l'University College de Londres. Ce spécialiste de la transmission des prions a en effet « réussi » la transmission de l’agent de l’encéphalopathie spongiforme bovine chez 100% des souris transgéniques « humanisées » porteuses de la séquence Met/Met au niveau du prion, correspondant à la protéine prion porteuse de la méthionine retrouvée chez tous les patients atteints de la forme liée à la maladie bovine, alors que le prion des malades atteints des autres formes de la maladie présente un autre acide aminé, la valine (Cf., British Medical Journal, 4 janvier 2003).
A ce jour, les experts de l’Afssaps n’ont pas commenté cette découverte pour le moins inquiétante.
2) L’Hydroxyde d’aluminium
La grande majorité des vaccins, c’est-à-dire les vaccins obligatoires Diphtérie, Tétanos et Polio, ainsi que les vaccins contre les hépatites A et B, les méningites, les pneumocoques, la fièvre jaune, l’anthrax, font appel à l’hydroxyde d’aluminium comme adjuvant.
Depuis octobre 1998, a été identifiée une nouvelle maladie, la myofasciite à macrophages caractérisée par la présence systématique, à la biopsie musculaire au point d’injection des vaccins, de lésions histologiques caractéristiques sous forme de cristaux d’aluminium dans des cellules du système immunitaire : les macrophages (cf. Ghérardi et all., “ Macrophagic myofasciitis : a reaction to intramuscular injections of aluminium containing vaccines ” in Journal of Neurology n° 246, 1999).
Cette affection, dont la fréquence ne cesse de croître, est associée une fois sur trois à une maladie auto-immune. Elle apparaît en moyenne trois ans, avec un délai maximum de dix ans, après la vaccination, le plus souvent après les vaccins hépatite B et anti-tétanique.
Après avoir « conclu à un lien de causalité très probable entre l’administration d’un vaccin contenant de l’hydroxyde d’aluminium et la présence de la lésion histologique caractérisant la MFM », le Comité Consultatif pour la Sécurité des vaccins de l’OMS a réclamé discrètement à la France en octobre 1999 une étude épidémiologique pour confirmer les liens entre les lésions musculaires de la MFM, les symptômes cliniques des malades et les vaccinations incriminées. Cette étude épidémiologique ne sera finalement lancée en France qu’en février 2002. La publication des résultats, programmée en décembre 2002, est régulièrement reportée à une date ultérieure : en janvier, mars, avril 2003….
Nos autorités seraient-elles confrontées à un nouveau scandale ?
Il est vrai que selon une étude réalisée chez les animaux de compagnie, entre 1982 et 1993, dans 258 cliniques américaines, le nombre de cancers au point d’injection, a été multiplié par 18,4, tandis que celui des cancers en dehors des points d’injection n’a été multiplié que par 5,7. L’hydroxyde d’aluminium a été très souvent retrouvé dans les macrophages à la biopsie (Cf., Lester, S & al., Journal of the american animal hospital association, 1996).
La fréquence de lésions comparables déjà observées chez l’homme serait-elle préoccupante ?
3) Le Mercure
Le mercure, utilisé comme conservateur dans certains vaccins comme l’hépatite B ou le R.O.R, semble être impliqué dans l’autisme dont la fréquence n’a cessé d’augmenter : 1 pour 2000 en 1970, 1 pour 1000 selon des études effectuées entre 1970 et 1990 (cf. Gilberg C., Wing L., « Autism : not an extremely rare disorder » in Acta Psychiatr. Scand., 99 (6), p. 399-406, 1999) et même un enfant autiste sur 312 selon une étude californienne très récente, soit une augmentation de 273 % entre 1987 et 1998.
Selon une récente étude américaine, ce mercure serait également « impliqué aux Etats-Unis dans l’apparition d’un nombre significatif de leucémies lymphoblastiques chez les nourrissons ayant reçu trois doses de vaccin contre l’hépatite B » (Le Figaro, mardi 23 avril 2002).
Un rapport bénéfice/risques
totalement négatif
1) Les dangers inhérents aux vaccins à virus vivants.
Selon le docteur Gallo, co-découvreur du virus du sida, « l’usage des vaccins à virus vivants peut activer un virus endormi comme celui du sida », mais également d’autres virus ou bactéries à l’image du méningocoque, du pneumocoque… présents à l’état saprophyte dans la gorge d’un pourcentage non négligeable d’enfants et d’adultes.
C’est pourquoi le Pr Luc Montagnier avait déclaré dans Le Monde du 23 mai 1987 : « Peut-être devra-t-on rapidement organiser le dépistage des enfants (et des adultes) séropositifs, avant leur vaccination ». Dans le même quotidien, le professeur Saliou, directeur scientifique de Pasteur Vaccins ajoutait : « Les problèmes soulevés pourraient effectivement conduire à une remise en question de certains vaccins comme le BCG, le vaccin contre la polio ou le vaccin contre la rougeole. »
De nombreux virologues et scientifiques ont vainement répétés les mises en garde sur les dangers de ces vaccins. C’est le cas du Dr J. Ledeberg, Prix Nobel de Médecine en 1958, qui, après avoir déjà reproché le manque d’études de l’impact des vaccins sur les organismes récepteurs, craignait des risques génétiques ; des Dr K. Pentittem (Université d’Helsinki), H. Ginsburg (Université de Columbia), R.A. Aldrich (Université du Colorado), et J. Salk pour lesquels les vaccins à virus vivants présentent plus de risques que l’absence de vaccin ; de Wendell et Winters, virologues de l’université du Texas, qui évoquent le rôle possible des virus vaccinaux dans la genèse du cancer, de l’arthrite et de la sclérose en plaques ; du Dr R. Bell, pour qui « il y a une corrélation directe entre les vaccinations et le taux croissant des cancers chez les enfants en dessous de 15 ans » ; du Dr M. Guinan du CDC pour qui « il est dangereux d’injecter des virus vivants » ; du Dr S.L. Katz, de l’université d’Harvard, du Dr J.G Stevens, microbiologiste et immunologiste de l’université de Californie, pour qui les vaccins à virus atténués peuvent se recombiner et provoquer des maladies, ce qui été prouvé expérimentalement…. (cf., R. Delong, Live viral vaccines, 1996).
D’autre part, M. Eihl, J. Mannhalter, G. Zlabinger de l’Université de Vienne ont découvert, qu’au lieu de renforcer nos défenses, les vaccins font apparaître un affaiblissement immunitaire comparable à celui observé au cours du sida et amoindrissent ainsi notre capital immunologique !
L’anatoxine tétanique a ainsi été injectée à 11 sujets en bonne santé, âgés de 25 à 50 ans, n’appartenant pas à un groupe à risque pour le sida. Entre 7 et 14 jours après la vaccination, les évaluations moyennes des rapports T4/T8 étaient significativement plus bas chez l’ensemble des sujets qu’avant la vaccination, avec pour certains des taux comparables à ceux observés en cas de sida (Cf. New England Journal of Medecine, vol 310, 1984).
2) Des cas d’épidémies chez les vaccinées.
Après de nombreux cas d’épidémies de poliomyélites survenues, depuis de nombreuses années, lors de campagnes de vaccination contre cette maladie (cf., Darell Salk, université de Washington, pour qui la plupart des cas de polio qui se produisent actuellement sont provoqués par le vaccin à virus vivant, cité par R. Delong), Roland Sutter, directeur du service d’éradication de la polio au CDC d’Atlanta a récemment reconnu après la survenue de cas de polio au cours d’une campagne de vaccination aux Caraïbes: « Il est clair que la sonnette d’alarme a été tirée. Notre problème est de savoir si l’heure est grave ou non. » (Courrier international, n° 536 du 8 février 2001). Curieusement, ces propos inquiétants n’ont jamais été repris par les revues médicales françaises.
3 ) Le phénomène de commutation
Nous savons que toute bactérie – et sans doute
également tout virus – échange en se détruisant son matériel génétique avec les bactéries (et virus) voisines. Or, ainsi que le reconnaît le Dr Mohammed Kheir Taha, directeur adjoint du centre national de référence du méningocoque à l’Institut Pasteur, « Dans l’évolution des infections à méningocoques, il y a un aspect qui nous fait très peur, ce sont les changements dans les types de bactéries apparus à l’occasion des campagnes de vaccination massives.[…]. Ce qui change tout, c’est la sélection, par le vaccin, de nouveaux variants virulents et invasifs. » (Cf, UFC Que choisir, février 2003).
Ce phénomène n'est pas nouveau, il a déjà été observé en 1993 en au Canada, aux USA, en Tchéquie, en Belgique (à la suite de la campagne de vaccination contre les méningites à Haemophilus B, on a observé un doublement de la fréquence des méningites à Haemophilus A, C, D, E et F, ainsi que des méningites à méningocoques), ou encore en Grande-Bretagne (après la vaccination de 13 millions de jeunes en 1999-2000, une chute importante de la mortalité par méningite à méningo de type C tandis que la mortalité globale par méningites à méningocoque n’avait pas baissé selon le Conseil supérieur d’hygiène publique dans son avis du 8 mars 2002).
Ce phénomène ne concerne pas que les méningites et les seules bactéries. Il concerne également les virus ainsi qu’on a pu l’observer notamment avec le vaccin contre la polio ou encore avec le vaccin contre les coranovirus utilisé chez les volailles et les porcs en Asie du sud-ouest, point de départ des « pneumopathies atypiques » chez l’homme dont une forme mutante de coranovirus serait l’un des agents responsables !
4 ) La contamination d’un vaccin contre la polio par un rétrovirus cancérigène et infectieux
Entre 1954 et 1963, des millions de doses du vaccin Salk contre la polio avaient été contaminées par un rétrovirus simien, le SV 40.
Dans le cadre d’un débat public sur les OGM, Mr Tibon-Cornillot, conseiller technique de l’ancien ministre de la santé (Bernard Kouchner), avait reconnu que ce virus infectieux avait été transmis par voie sexuelle ou sanguine à plus de 600 millions de personnes (Cf, Science-Actualités, mai 1998). Après avoir rappelé « simplement que le SV40 est cancérigène chez la souris », ce conseiller scientifique osa déclarer que : « Il semble qu'il ne l'est pas chez l'homme mais on n'a jamais eu de travaux sérieux sur le suivi du SV40 chez les hominiens. »
Ignore-t-il réellement que ce rétro-virus est retrouvé dans 35 à 85% des cancers du cerveau – dont la fréquence a plus que doublé en vingt ans ‑ jusqu’à 60% dans les mésothéliomes ‑ dont la fréquence a été multipliée par 10 depuis trente ans, tuant 2 000 personnes chaque année en France et plus de 1 000 en Grande-Bretagne ‑ 35% des cancers des os chez les personnes ayant reçu ce vaccin dans les années 1950 ou dans leur descendance ? C’est du moins ce qu’affirment dans des revues spécialisées des chercheurs sérieux comme Geissler : “ SV40 and human brain tumors Progress ” in Medical Virology, t. 37, p. 211-222, 1990 ; M. Carbone, et al., “ Simian virus 40 like DNA sequences in human pleural mesothelioma ” in Oncogene, T. 9, p. 1781-1790, 1994 ; Carbone et al., SV 40-like sequences in human bone tumors, in Oncogene, t.13, p. 527-535 ; 1996.
En outre, le Rapport technique 747 de l’OMS évoque le risque de malignité que pourrait présenter à long terme un ADN contaminant hétérogène par le biais des vaccinations.
5 ) Des complications post-vaccinales
Des atteintes du système nerveux central, des maladies auto-immunes, des décès ont été rapportés dans la littérature médicale officielle après les vaccins polio Salk et Sabin (cf., Dr Pilette, Nous te protègerons, 1997, faisant état de plus de 120 publications scientifiques).
Aux USA, le très institutionnel VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) dépendant de la F.D.A, a rapporté chez les enfants de moins de six ans pour la seule période 1999-2002 : 16 544 effets secondaires, 631 hospitalisations et 349 décès pour le DTP ; 13 363 effets secondaires, 1 840 hospitalisations et 642 décès pour le vaccin hépatite B ; 22 463 effets secondaires, 3 224 hospitalisations et 843 décès pour le vaccin Haemophilus B ; 18 680 effets secondaires, 1 736 hospitalisations et 110 décès pour le ROR ; 419 effets secondaires, 41 hospitalisations et 11 décès pour le vaccin contre la grippe.
Lorsque le directeur de la FDA reconnaît lui-même qu’un à 10% des effets secondaires sont recensés, on peut imaginer raisonnablement qu’aux USA, ces vaccins ont été en réalité responsables de 5 000 à 50 000 décès par an. (cf., N.Z. Miller, Immunization, page 35, 1996 ; Dayton Daily News, May 28, 1993, p. 15A ; 20-20 Newcast, jan.26, 1990).
A moins de considérer que les vaccins gagneraient en virulence en traversant l’Atlantique, on peut tout autant avancer 1 250 à 12 500 décès chaque année en France, ce que l’on ne peut malheureusement pas confirmer pour la simple raison qu’il n’y a pas d’équivalent du VAERS dans notre pays protégé il est vrai remarquablement de certains nuages par ses frontières et la célèbre ligne Maginot !
Il ressort de ces chiffres catastrophiques que tout acte de vaccination systématique et aveugle nuit gravement à la santé et que le rapport BENEFICES/RISQUES des vaccins - qui n’a jamais été évalué de manière scientifique et rigoureuse - ne profite qu’aux « appétits meurtriers des fabricants de vaccin » ainsi que le soulignait déjà en 1955 sa Sainteté Pie XII.
Les conseillers techniques des ministères, de même que les experts de l’Afssaps, n’ignorent pas ces faits scientifiques et ces décisions juridiques : ils savent et sont parfaitement renseignés (1). Ainsi, lorsque l’OMS a informé l’ensemble des pays de l’abandon du BCG, jugé inefficace et dangereux, au profit d’une stratégie basée sur le suivi des patients (programme DOTS), la France a été le seul pays à ne pas y souscrire ; en réponse aux interrogations d’une association, Mr Jean Le Garrec, à l’époque président de la commission des affaires sociales a cru bon reconnaître que ce silence « était dommageable d’autant que le problème était urgent et grave ».
Car nos décideurs préfèrent comme lors de l’affaire du sang contaminé, masquer et minimiser la réalité médicale et scientifique. Est-il nécessaire de rappeler que lors du procès du sang contaminé, Louis Schweitzer, l’ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius devenu ensuite Pdg de Renault, avait reconnu que « tous les quotidiens nationaux et internationaux arrivaient à Matignon, mais personne n’avait le temps de les lire » ?
En attendant que la législation française se mette en conformité avec le devoir d’information et le respect du consentement mutuel par la levée de l’obligation vaccinale, comme elle vient de le faire pour la procréation médicale assistée ainsi que pour les sapeurs-pompiers, serions-nous condamnés à prôner d’ici-là la désobéissance civile, « forme suprême de responsabilité qui appelle à davantage de responsabilité » ainsi que le soulignait André Glücksmann dans la Fêlure du monde ?
Dr Marc VERCOUTERE
P.S : En annexe, analyse du récent arrêt de la Cour de cassation annulant deux décisions de la Cour d’appel de Versailles, laquelle vient en septembre 2003 de condamner à nouveau le vaccin hépatite B, tandis qu’en avril 2003 la chambre civile de la Cour de cassation retenait la notion d’accident de travail pour une sclérose en plaques survenue plusieurs années après un vaccin hépatite B imposé.
(1) A l’évocation devant l’Assemblée nationale en juin 1998 d’une étude de l’INSERM et du Haut Comité de santé publique sur les taux de décès comparatifs par âge et par sexe, au Royaume-Uni, en Suède et en Italie, par rapport à la France, Laurent Dominati, député de Paris à l’époque, puis Jacques Barrot, ancien ministre de la santé et actuel président de l’UMP à la dite assemblée, ont fourni la même réponse : - « Oui je connais, oui c’est la faillite de notre politique de santé publique » ; l’ancien ministre ajoutant même « Si je comprends bien, vous ne devez pas être partisan de la politique vaccinale ! »
(2) Diabète et vaccins : A la suite d’une campagne de vaccination massive anti-Hépatite B réalisée en Nouvelle-Zélande de 1988 à 1991, au cours de laquelle 70 % de jeunes de moins de 16 ans ont été vaccinés, l’incidence du diabète est passée de 11,2 cas pour 100 000 enfants avant le programme de vaccination en 1982 à 18,2 cas pour 100 000 enfants après la campagne de vaccination. (cf., Pr. Barthelow Classen, New Zealand Medical Journal, 24 mai 1996).En Italie, où on a comparé l’état de santé de 400 000 enfants de 12 ans vaccinés contre l’HB, à un nombre égal d’enfants non vaccinés, l’incidence du diabète de type 1 était presque trois fois plus élevée chez les vaccinés.
(3) Asthme et vaccins : Selon une étude publiée dans le magazine Science reprise par l’AFP du 3 janvier 1997, la nette augmentation des cas d'asthme dans les pays développés pourrait être due au développement des vaccinations contre d'autres maladies, notamment respiratoires. Soulignant que les cas d'asthme aux Etats-Unis ont doublé en 20 ans, ce rapport établit un lien entre l'augmentation des allergies provoquant l'asthme, le rhume des foins ou l'eczéma, et la protection des enfants contre la tuberculose, la coqueluche ou la rougeole. Le principal auteur de l'étude, le Pr T. Shirakawa, du Churchill Hospital d'Oxford (Grande-Bretagne), estime que la vaccination des enfants contre ces maladies les empêche de développer un système immunitaire qui les protégeait autrefois de l'asthme. Dans les Highlands d’Ecosse, sur 446 enfants nourris au sein jusqu’à 6 mois, 243 avaient été vaccinés contre la coqueluche. Les 203 enfants non vaccinés ont présenté 5 fois moins d’asthme et 2 fois moins d’otites que les autres, alors que les Highlands ont le taux d’asthme le plus élevé du Royaume-Uni avec un taux de pollution le plus bas (cf., Dr M. Odent, M & al., Jama, 1994).
CRI-VIE
Coordination d’associations, d’usagers de la santé, d’avocats, de scientifiques, de médecins pour une information et une recherche indépendante en matière de santé
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http://www.wikistrike.com/2014/10/incroyables-confidences-d-un-vaccinologue.html
Pour être un scoop, ça en est un (du moins pour ceux qui ne savaient encore rien sur les vaccins). Le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de Production des vaccins viraux et chef de projet Recherche & Développement pour les vaccins anti-SIDA, anti-dengue et contre le SARS chez Sanofi Pasteur mais également consultant pour l'OMS, a notamment déclaré dans une vidéo sur la fabrication et le contrôle des vaccins qu'ils ne savaient pas comment marchent les vaccins.
Effets secondaires du vaccin antitétanique:
Ils ne sont pas rares, contrairement aux idées reçues et sont recensés dans une banque de données (Belgian university System). Ils sont cités par le Pr R. Mendelsohn (USA), dans sa revue "People's doctor" de novembre 1984, ainsi que dans "The truth about immunizations" d'avril 1978.
I) Réactions neurologiques:
43% des cas présentent les premiers symptômes dans les 72 heures. Les localisations sont fréquemment les membres ou les nerfs crâniens.
Névrite péribracchiale, pouvant conduire à une paralysie du bras: apparition d'une faiblesse dans le membre, dans un délai de 6 à 21 jours après l'injection de l'anatoxine (4 cas).
Neuropathie périphérique. [Reinstein L, and al, "Peripheal neuropathy after multiple tetanus toxoïd injections", Arch.Phys. MedRehabil., vol.63, n7, p.332, 10/1982].
Névrite périphérique. ["Unusual reactions to tetanus toxoïd" JAMA, vol 199, p. 125, 1967]
Paralysie motrice et sensorielle du nerf radial droit (étudiant de 23 ans).
Atteinte du système nerveux généralisée: injection du vaccin dans le bras gauche, chez une femme de 36 ans, blessée au doigt; apparition au 5ème jour, d'une faiblesse du bras droit, puis du gauche, des deux jambes, associés à des vertiges, une instabilité (titubait en marchant et ne pouvait faire plus de quelques pas), une léthargie, des malaises, une difficulté pour avaler et pour parler (paroles inarticulées). EEG perturbé. Après une hospitalisation d'un mois, les troubles nerveux ont régressé, et la jeune femme a pu rentré chez elle. Mais la faiblesse a persisté, ainsi que l'angoisse. Les examens pratiqués dans l'année qui a suivi, ont montré une instabilité émotionnelle prolongée et quelques paresthésies (engourdissement, fourmillement) dans les extrémités. Le diagnostic posé fût:" névropathie avec atteinte des nerfs crâniens, myélopathie et encéphalopathie". [Semaine des Hôpitaux de Paris, vol 53, n36, p. 1965, octobre 1978]
Paralysie du nerf laryngé récurrent (nerf commandant les cordes voccales): le patient était atteint d'enrouement, et incapable de parler à haute voix; l'atteinte disparut au bout de deux mois. [Revue Médicale Allemande, 1969]. [Eicher W.and al, "Paralysis of the récurrent laryngeal nerve foffowing a booster injection of tetanus toxoïd", Munch. Meti Wochenstr., vol. 111, n°34, p. 1692, 12/1992].
Syndrome de Landry: développement rapide de paralysies extensives bilatérales et symétriques selon un mode ascendant débutant aux membres inférieurs et frappant ensuite l'ensemble de la musculature striée.
Syndrome de Guillain et Barré: polyradiculonévrite aigüe, c'est à dire, atteinte ascendate, étendue et habituellement symétrique, du système nerveux périphérique rachidien (racines et nerfs), s'accompagnant fréquemment d'une atteinte des nerfs crâniens. [New.S.MecLJ (Nouvelle-Zélande) vol 94, n°695, p.359, 11/11/1981.] [Dev. Biol. Stand. (Suisse), vol 43, p.25, 1979].
Paralysie faciale a frigore apparue, deux jours après la vaccination, et du côté de l'injection de l'anatoxine. [Concours Médical, vol. 104, n29, 1982].
Paralysies. (Harrer-G and al., "Paralysis following tetanus toxoïd booster inoculation",Wien. Med Wochenschr, vol. 121, n°l5, p.296, 8/1971)
Encéphalite
Hémiplégie
Sclérose latérale amyotrophique, apparue après séro-vaccination antitétanique. [Pr Mande, Concours Médical, 3/12 1977].
Sclérose en plaques. Cas personnel: Mr C. fait une première poussée de Sclérose en Plaques (SEP) en 1989. Le patient retrouve son état neurologique normal en septembre 89. En mai 1993, le patient reçoit un rappel antitétanique. En juin 93, soit dans le mois qui a suivi l'injection, deuxième poussée de SEP, alors qu'il était en rémission depuis 3 ans 3/4. Cette nouvelle poussée a été plus sévère, et moins régressive que la précédente, puisqu'en mai 94, le patient en garde toujours des séquelles.
Tensions intracrâniennes (USA). [Am.JDix.Child., vol. 133, n°2, p.217, 2/1979.]
Autres références bibliographiques:
[Tsairis P. and al, "Natural history of brachial plexus neuropathy: report on 99 patients", Arch.Neurol., vol.27, p. 109, 1972. "Adverse events associated with childhood vaccines: evidence bearing on causality", Institute of medicine, Washington D. C. National Academy Press, 1994, références citées dans JAM4, vol. 276, n°23, p. 1869, 1996].
JNeur.Sci., vol.37, n°1/2, p. 113, 6/1978.
Munch.Med Wochenschr., vol. 107, n°45, p.2258, 5/11/1965.
Pediatriia (Russe)., vol.47, n°l1, p. 19, 11/1968.
Brit.Med.J., vol.4, n°575, p.320, 11/11/1967.
Psychiatr.Neur.MecLPsychoi. (Leipzig), vol.26, n°1l, p.685, 1974.
Arch.Dis.Child., vol.48, n°10, p.829, 10/1973.
JNeurol., vol.222, n°2, p. 131, 1979.
Med Well, vol. 29, n°44, p. 131, 3/11/1978.
II) Réactions allergiques et d'hypersensivité:
-Hypersensitivité à la toxine tétanique, Journal of Allergy and Clinical Immunology, 1973.
-Réactions cliniques à la toxine tétanique, Compte rendu du 2ème congrès international sur la tétanos, de Hans Huber, Beme, Suisse, 1967.
-Allergie induite par l'immunisation à la toxine tétanique, JAMA, 1940.
-Allergie à l'anatoxine tétanique: la survenue de réactions indésirables plus fréquentes encore après des rappels, a été rapportée très officiellement par de nombreux auteurs. [Annales de l'Institut Pasteur, vol. 120, p. 791, 1991, avec des articles de Bizini, Turpin, Raynaud (Ref de JAUA, Néw England, J of Med., British Med J.)].
-Anaphylaxie suivant l'administration de la toxine tétanique, British Médical Journal, 1940.
-Chocs anaphylactiques: nombreuses publications dans la littérature médicale.
Quelques exemples:
3 semaines après sa primovaccination, une femme est atteinte d'une rigidité brutale, suivie d'une urticaire sévère avec irritation intense de l'épiderme. Malgré ces symptômes, un rappel fut fait 6 semaines plus tard. La patiente s'est écroulée 5 minutes après l'injection. [CunninghaM "Anaphylaxis after injection of tetanus toxoïd", Brit. Med J., p. 522, 1940].
Garçon de 14 ans égratigné en jouant avec un chien; le propriétaire de l'animal exigea que l'enfant soit vacciné: celui-ci en mourut 5 minutes après [Pr W. Spann, Médical Tribune, n°l9, p - 10, 1986].
Un patient allemand fait un choc anaphylactique 8 heures après sa 2ème injection; la 3 ème injection faite 6 mois plus tard entrainera sa mort par choc anaphylactique, 2 heures après l'injection.
Un médecin allemand de 44 ans, est mort 30 minutes après un rappel antitétanique.
Une femme de 24 ans est morte 30 minutes après son rappel antitétanique.
Un homme de 34 ans fut victime d'un choc très grave, accompagné d'un syndrome de Lyell (la peau se décolle par lambeaux), et de courbatures.
[Ces 4 derniers cas ont été publiés par le Dr Kris Gaublomme, the International Vaccination IVewsletter, p. 10, sept 1996].
[Zaloga G. and al, "Life threatening anaphylactic reaction to tetanus toxoïd", Ann.Allergy, voi.49, n°2, p. 107, 8/1982].
[Ehrengut W. and al, "Anaphylactic reaction following injection of tetanus toxdid", Dtsch.Med Wochenschr., vol.98, n10, p.517, 3/1973].
[Staak M; and al, "Choc anaphylactique après anatoxine", Dtsch.Med.Wochenschr., vol.98, n°3, p. 110, 1/1973; et vol.98, n°13, p.682, 3/1973].
["Choc anaphylactique suivi d'un arrêt de l'ovulation", Med.Trial tech., vol. 13, n°2, p.87, 12/1987].
Autres manifestations allergiques:
-Urticaire accompagné de vertiges, de difficultés respiratoires, survenus dans les 2 heures après la vaccination ["Unusual réactions to tetanus toxoïd" JAMA, vol 199, p. 125, 1967].
-Oedème des lèvres, des paupières, asthme, maladie sérique, [Dr Kris Gaublomme, the International Vaccination Newsletter, p. 10, sept 1996].
III) Réactions dermatologiques:
-De nombreuses manifestations dermatologiques s'installent sur le long terme: exanthème, dermatite, prurit généralisé, ... et représentent une handicap souvent permanent. D'autres sont passagères: réactions locales avec oedème, inflammation, abcès au site d'injection, phlegmon à streptocoques, granulome, hémorragie, ... [Dr Kris Gaublomme, The International Vaccination Newsletter, p. 10, sept 1996].
-Granulome. [RockyMoutainMedJ., (USA), vol.63, nl, p.48, 1/1966].
L'article suivant a été publié suite à un effet adverse de la vaccination, et l'auteur mentionne également tous les types de réactions de sensibilité généralement observés après vaccination antitétanique:
"Un patient précédemment vacciné au cours de son service militaire, a reçu une injection de rappel d'anatoxine tétanique, qui a provoqué un érythème douloureux des membres supérieurs, accompagné fièvre, et d'athénie pendant plusieurs jours.
Commentaire:
En général, les réactions indésirables secondaires à l'administration d'anatoxine tétanique, dépendant du nombre de doses précédemment reçues, de la dose d'anatoxine, de la voie et de la méthode d'administration, ainsi que de la présence d'adjuvants et/ou d'antigènes (tels que l'anatoxine diphtérique) dans la préparation vaccinale choisie.
L'événement indésirable le plus fréquent après un rappel de vaccination antitétanique (observé chez 50 à 85% des sujets) est une réaction locale caractérisée par une douleur et une sensibilité au point d'injection, moins fréquemment (20 à 30% des cas) suivie d'un oedème et d'un érythème et exceptionnellement (moins de 2% des cas) associée à une tuméfaction importante. Plusieurs études ont établi une corrélation directe entre le taux circulant d'anatoxine tétanique et le degré de la réction locale.
Quelques rapports ont décrit des réactions locales massives (p.ex. tuméfaction s'étendant du coude à l'épaule) principalement chez des sujets ayant reçu plusieurs injections de rappel d'anatoxine. Généralement, ces réactions débutent dans les 2 à 8 heures suivant l'injection. Les anticorps circulants forment apparemment de complexes avec les dépôts d'anatoxinne, induisant ainsi une réponse inflammatoire (réaction d'Arthus, hypersensibilité de type H). Une hyperthermie peut accompagner la réponse locale (0,5 à 7% des cas), en particulier si celle-ci est importante ou si les taux d'antitoxine sont élevés (ou les deux à la fois).
Cependant une température supérieure à 39°est rare et les autres symptômes systémiques, tels que céphalées ou malaises, sont exceptionnels. L'agent de conservation utilisé, le thimérosal, peut induire une hypersensibilité retard, alors que les réactions type maladie sérique semblent rarement associées à l'anatoxine tétanique. Ce patient a vraisemblablement présenté une réaction de type Arthus, probablement due à de multiples doses d'anatoxine précédemment reçues qui ont induit des taux circulants élevés d'antitoxine tétanique. La mesure des taux sériques d'antitoxine tétanique pourrait confirmer le diagnostic et aider au traitement futur d'une éventuelle plaie pénétarrite. Si ces taux sont élévés, le patient devrait être protégé pendant au moins dix ans et l'injection d'antoxine tétanique n'est pas nécessaire au cours de cette période. Si les taux d'antitoxine tétanique sont bas, le patient doit être évalué par un immunologiste ou un allergologue, les immunoglobulines antitétaniques pourraient être utilisées en cas de plaie potentiellement tétanigène pour assurer une protection à court terme jusqu'à ce que l'anatoxine antitétanique puisse être administrée sans risque. Afin de prévenir de telles réactions, l'anatoxine tétanique ne doit pas être administrée à intervalle de moins de 10 ans, comme recommandée par le Comité Consultatif pour les pratiques vaccinales.
Dans le but d'améliorer la surveillance du risque et de la nature des événements indésirables graves après vaccination (en particulier la vaccination antitétanique), il est demandé aux médecins de déclarer ces événements.
" [Réactions indésirables à l'anatoxine tétanique, JANIA, édition française, vol.20, n'319, p.35, 1995].
Autres publications: ["Réaction locale au Têtavax", Concours Médical, vol. 117, n°23, p. 1825, 1995].
["Allergie au vaccin antitétanique", Concours Médical, vol. 115, n°37, p.3315, 1993].
["Réaction locale après Têtavax", Concours Médical, vol. 114, n°34, p.3083, 1992].
[Jacobs RL, and al, "Adverse reactions to tetanus toxoïd" JAMA, vol.247, n°l, p.40, 4/1982].
[Hansson H., Cutaneous reactions to merthiolate and their relationship to vaccination with tetanus toxoïd", Acta Allergol.,vol.26, n°2, p. 150, 1/1972].
[Waak AL, "Local reactions following booster injection", Ned. Tydschr Geneeskd, vol. 110, n°7, p.332, 8/1966]. [Edsall.G. and al, "Excessive use of tetanus toxoïd boosters", JA.AM,, vol.202, n'l, p. 111, 11/1967]. [Wegmann A., "Local reactions after repeated tetanus vaccine", Scheiz. Med.Wochenschr., vol. 109, n-3 8, p. 1409, 10/1979].
-Abcès à répétition. [Am. J Des Child, vol 135, n°9, p.826, 9/1981; Pediatrics, 5/1985].
-Ictère (jaunisse) chez le nourrisson: augmentation du nombre de cas chez le nouveau-né, lorsque le vaccin est administré à la mère durant la grossesse [Vox Sang.(Suisse), vol 38, n°l, p22, 1980].
IV) Réactions diverses:
-déficit en coagulation, [Dr Kris Gaublomme, The International Vaccination Newsletter, p. 10, sept 1996]
-Hémolyse sévère après Tétracoq (à propos de 3 cas). [Acta Paediatr.Scand., vol.67, n°3, p.345, 5/1978].
-Infarctus du myocarde avec décès quelques heures après vaccination.
[Annales of allere, vol.49, p. 107, 1982. Deutsch Med. Wschr., vol 99, p. 850, 1974].
-douleurs articulaires persistantes,
-vomissements, diarrhée [Dr Kris Gaublomme, lhe International Vaccination Newsletter, p. 10, sept 1996].
-Variations de la protéinurie. [Vojnosavit. Pregl. (Yougoslavie), vol 29, nl, p. 11, 1/1972].
-Glomérulonéphrite. [Nouv. presse Med., vol 9, N°5, p. 315, 26/l/1980].
-Altération de la fonction des corticosurrénales. [IG Mod (Italie), vol. 59, n°l1, p. 735, 1966].
-Panartérite noueuse (ou Périartérite noueuse). [Revue de Médecine interne, vol 27, suppl 3, p.446, 12/1996; Z. Haut. Geschléchtskr. (Allemagne), vol 45, n°19, p.655, 1/10/1970].
-[Ott K., "Maladies iatrogènes dans la prévention du tétanos", Rozhl. Chir.,vol.46, n°7, p.493, 3/1968].
Effets secondaires du vaccin anti-coquelucheux
-En écriture droite, effets secondaires tels qu'ils sont reconnus officiellement, et énoncés dans le Vidal.
-En italique, effets secondaires attribués à la vaccination, sur le résultat d'études ou d'ouvrages, d'articles médicaux, ou sur l'expérience commune.
-En gras, effets secondaires niés officiellernent.
I] Réactions locales: 35 à 50% des vaccinés.
1) Douleur, rougeur, endolorissement, ou oedème au site d'injection: de survenue précoce, bénin et transitoire.
2) Rash cutané et urticaire sont également rapportés.
NB: si ces symptômes sont généralement bénins, des réactions locales sévères, peuvent être, selon le Dr Coulter, les signes précurseurs de dommages cérébraux beaucoup plus graves.
II] Réactions générales:
1°) Fièvre de 38,5 à 39 °C survenant dans les 24 heures: survenant en général au delà des 12 premières heures, et durant 24 à 36 heures. Très grande fréquence: 50% des enfants.
2°) Fièvre supérieure ou égale à 40°C: beaucoup moins fréquente (0,3%), parfois à l'origine d'une convulsion qui n'a pas toujours la bénignité de la convulsion fébrile habituelle, car cela peut être le déclenchement de désordres permanents (convulsions ou troubles du comportement: hyperactivité, handicap mental, anxiété pathologique, ... ).
3°) Troubles gastro-intestinaux : vomissements et diarrhées peuvent être bénins ou sévères, transitoires ou prolongés. Ils peuvent s'accompagner de signes neurologiques, tels que des cris aigus ou un sommeil excessif.
Dans une étude de 1988, publiée dans Clinical Pediatrics, la santé denfants âgés de 2 à 12 mois, a été comparée entre le mois qui précédait, et le mois qui suivait la vaccination par le D TCoq:
symptomesfièvresDiarrhéetoux
% avant vaccin5,310,526
% après vaccin252854
III] Effets respiratoires: (3)
1°) Rhinites, rhinopharyngites et otites récidivantes
2°) Toux chronique: fréquente; le bacille coquelucheux vaccinal reproduisant une coqueluche abatardie mais chronique (l'enfant tousse par épisodes de quelques jours ou semaines, comme lors d'une coqueluche, mais ces épisodes se renouvellent à chaque épisode infectieux ORL ou respiratoire). Dans certains cas, le déclenchement de la toux suit, de moins de 48 heures, l'injection vaccinale.
3°) Bronchite asthmatiforme:
4°) Asthme:
IV] Effets "allergiques":
1°) Rash, urticaire.
2°) Choc anaphylactique,
3°) Oedème de Quincke.
V] Effets neurologiques: pouvant s'associer à des degrés divers.
1°) Syndrome des cris aigus et syndrome du cri persistant:
Le syndrome des cris aigus, consiste en des cris inhabituels, plaintifs, différents des pleurs d'un enfant normal., qui ressemblent aux cris encéphalitiques décrits dans certaines encéphalopathies. Ces cris se poursuivent quelques heures ou quelques jours.
Le syndrome des cris persistants décrit la situation d'un enfant dont les pleurs sont relativement normaux, en ce qui concerne leur tonalité, mais inhabituels dans leur durée, l'enfant restant inconsolable pendant des heures, parfois des jours.
Le syndrome des cris persistants peut s'associer à un syndrome d'hypotonie. Ces syndromes ont été étudiés de longue date, et par de nombreuses autorités, qui considèrent ces syndromes comme d'origine encéphalitique, avec lésions du système nerveux central, contre-indiquant la revaccination.
Voici la description qu'en faisait Hopper en 1961: "Dans la demi-heure, jusqu'à 4 heures suivant l'injection, l'enfant commence à pleurer et peut continuer sans cesse pendant 3 ou 6 heures. L'enfant veut rester couché sur le côté, il est rouge de visage, et très irritable. Quelques fois, il a des mouvements de la tête continuels d'un côté puis de l'autre. Indépendamment des soins qu'on lui apporte, comme le prendre dans les bras pour le consoler, l'enfant continue à hurler jusqu'à s'appaiser. Un accès de pleurs peut suivre la fin d'un précédent. L'enfant finalement épuisé, pourra alors sombrer dans le sommeil, pour se réveiller dans certains cas avec de nouveaux accès de pleurs".
La non prise en compte de la survenue d'un syndrome des cris persistants consécutif à une vaccination, entraîne la poursuite des injections vaccinales avec un risque accru d'atteintes cérébrales définitives.
2°) Chocs et Collapsus: survenant dans les 48 heures après l'injection.
Les termes de choc ou de collapsus, sont utilisés pour définir une réaction décrite en détail par Georges Dick en 1967 dans un étude anglaise sur les réactions au DTCOQ: "Trois heures après l'inoculation, le bébé devient subitement d'une blancheur marbrée, froid et en collapsus pendant 15 à 30 minutes, après rétablissement, il persiste souvent une pâleur et une apathie pendant quelques heures. Quelques mères ont dit que leur bébé était devenu inconscient lors de l'apparition du collapsus, d'autres pensaient que leur bébé était mort. Quand les enfants qui développent ce syndrome sont suivis dans l'année qui suit, ils semblent en bonne santé, et paraissent avoir passé les évènements de la vie normalement. Cependant, il est difficile d'exclure la possibilité de dommage permanent. En observant ces réactions, les parents ont bien naturellement fait venir d'urgence un médecin, mais le temps de son arrivée, le bébé avait habituellement récupéré de son sévère épisode, et quelques mères n'ont pas réussies à convaincre le médecin que quelque chose de sérieux était survenu".
La signification clinique et pathogénésique de ce syndrome n'est pas bien comprise. Mais quoiqu'il en soit, il est considéré comme une réaction sévère qui contre-indique toute revaccination ultérieure.
3°) Somnolence excessive: bien que les fabriquants de médicaments semblent incapables d'accepter la définition ou la signification de la somnolence excessive après DTCOQ, cette réaction a été décrite dans la littérature scientifique, depuis des décennies. En 1949, Globus et Kohn parle d'un bébé qui souffrait d'un dommage cérébral après une vaccination contre la coqueluche: un garçon âgé de six mois, qui avait reçu son deuxième DTCOQ, devint peu de temps après, irritable et somnolent; pour la première fois depuis sa naissance, il dormait toute la nuit entière. Il n'y avait pas eu de montée de température. Un changement brutal de comportement était noté par sa mère. Avant la deuxième injection, il jouait et réagissait normalement, mais par la suite, il ne jouait plus de façon prolongée, ne tendait plus la main vers les objets, devenait indifférent à son environnement, et dormait durant de longs intervalle durant la journée. Le dixième jour après la seconde injection, il fut pris de convulsions répétées...
Sur les premières notices du vaccin, les laboratoires Connaught et Lederle avaient listé la somnolence excessive comme contre-indication à une vaccination ultérieure par le vaccin coquelucheux, mais actuellement ils ne l'indiquent plus. Dans le livre rouge de l'AAP de 1982, il était indiqué que les enfants qui avaient de la somnolence excessive, ne devaient probablement plus recevoir le vaccin coquelucheux,mais le livre rouge de PAAP de 1989 indique seulement "les altérations sévères de la conscience" comme contre-indication.
4°) Convulsions avec ou sans fièvre: 1/12 500 doses.
Les crises convulsives sont peut-être la réaction sévère au vaccin coquelucheux, la plus fréquemment rapportée dans la littérature scientifique.
5°) Syndrome de West (Hypersarythmie): maladie des spasmes en flexion.
6°) Episodes d'hypotonie--hyporéactivité.
7°) Paralysies motrices: la perte du contrôle musculaire peut se manifester par:
-une hémiparésie (affaiblissement musculaire de la moitié du corps),
-une hémiplégie (paralysie complète de la moitié du corps),
-une paraplégie (paralysie de la moitié inférieure du corps),
-une quadriplégie (paralysie des quatre membres), ou simplement
-une coordination médiocre.
8°) Encéphalopathies aigües: 1/100 000 doses.
L'inflammation et l'oedème de différentes parties du cerveau après DTCOQ, sont attribués de façon variable à une méningite, une encéphalite, une encéphalomyélite, et une fontanelle bombante. Certains enfants ne résistent pas à la méningite ou à l'encaphalite et décèdent.
9°) Syndrome de Reye.
10°) Méningite séreuse.
VI] Désordres sanguins.
1°) Thrombocytopénies: diminution du nombre de plaquettes sanguines, pouvant conduire parfois à un purpura thrombocytopénique.
2°) Anémie hémolytique: diminution de la durée de vie des globules rouges, non compensée par la production de la moelle osseuse.
3°) Hypoglycémies: la toxine du bacille de la coqueluche, peut provoquer une production excessive d'insuline.
VII] Décès: 1/5 millions.
Mort subite du nourrisson
1 -Décès de 5 nourrissons en mars 1986, lors de leur première injection de Tétracoq.
2 -Cas personnellement connus, dont l'un m'a été décrit
Références:
1 -VIDAL: édition 1999: Vaxicoq p.2006; Tétracoq p. 1867, Pentacoq; DTCP p. 1985.
2-JAMA (édition française), vol. 19, n°284 (1994) p.25.
3 -British Medical Journal of Medicine, n°19 (1995).
4-JAMA (édition française), voi.20, n°326 (1995) p. 19.
5-Concours Médical, vol. 113, n°2, (1991) p. 113.
6-J. Pediatr., vol. 115, n°4, (1989) p. 527 à 53 1.
7-Le Généraliste, n°55, (26/2/77).
8-Science Technique Technologie, n°23, (1993) p 4
9-British Medical Journat 282, (1981), p. 1595.
10-"Risk of serious acute neurological illness after immunization with DTP(Pertussinun)
JAMA, vol.271, (1994) p.37 et 68.
JAMA (édition française), vol. 19, n°284 (1994) p.25.
11 -Pediatrics, vol. 88, n°2 (1991) p. 40 1.
12-Vaccine, vol. 7, n°3 (1989) p. 199.
13-British Medical Journal of Medicine, vol.320, n°2 (1967).
14-Quick-Nachrichten, n°51, (11/12/1975).
15-Acta. Paediatr. Japn. Overs. Ed., 33, n°4, (1991) p.421.
16-Sunday Times, 21 Juillet 1985.
17-Quotidien du Médecin, n°5322 (1/94).
18-Neurologic Complications following Pertussis Vaccine, N-Y. State J. Med.,47, (1947) p. 1016.
19-Miller and col., " Severe neurologicall illness", J.Exp Clin.Med., n°l3 suppl (1988) p. 145.
20- "Pertussis immunization and serious acute neurological illness in châdren", British Medical Journal, 307, (1993) p. 1171 et 282, (1981) p. 1595.
21 -Rutledgel and col., "Neurologic complications of immunizations", J.Pediatr., vol. 109, (1986) p.917.
22- Rutledgel and col," protective efficacity and adverse events", The Lancet, 1, (1988) p.955.
23- Howson and col. "Adverse effects of pertussis and rubelle vaccines", Washington D.C. National Acaderny Press 1991.
24-Harris L.Coulter and Barbara Loe Fisher, "A shot in the dark" Edition Avery.
Mort subite du nourrisson (USA) [J Pediatr., vol. 10 1, n'3, p.419, 9/1982]. [Stewart GT., "Deaths of infants after triple vaccine", Lancet, vol.2, n°8138, p.354, 12/1979].
Convulsions (13 enfants sur 17 avec anomalies EEG) [Neurol.Neurochir.Pol., vol. 15, n°5/6, p. 553, 1981].
Effets indésirables des vaccins DTCoq et ROR.
Lancet 1995; 345: 567-9.
La fréquence des convulsions est de 1/12500 doses 0 à 3 jours après le DTCoq, et de 1/2600 doses, 15 à 35 jours après le ROR (contenant la souche Urabe oreillons).
Celle du purpura thrombopénique est de 1/24000 doses 15 à 35 jours après le ROR. Ces fréquences obtenues par une surveillance active, sont très supérieures à celles basées sur les notifications spontanées des prescripteurs.
Le ROR, (vaccin contre la Rougeole, les Oreillons et la Rubéole)
en 10 points
l°) Efficacité : au maximum 80% de protection, c'est à dire qu'un enfant sur 5 fait sa maladie, en dépit du vaccin, et sans atténuation dans l'expression des symptômes.
2°) Durée de la protection: au maximum de 10 à 15 ans, faisant ainsi courrir le risque de faire la maladie à un âge où elle pose davantage de problème, tant social, professionnel, que même médical, les maladies infantiles étant plus mal tolérées à l'âge adulte.
La stratégie vaccinale mise en place contre la Rougeole est un échec complet, puisqu'on assiste actuellement à un retour de la maladie, touchant des sujets plus âgés, avec un risque de complications accru par rapport à la période antérieure à la vaccination. Ainsi aux USA, où l'on vaccine contre la rougeole depuis 1963, et avec des taux d'enfants vaccinés de 97%, on observe une résurgence de cette maladie, avec jusqu'à 70% de sujets vaccinés, parmi les cas de Rougeole, et des complications beaucoup plus fréquentes.
"JAMA", 1995,274,312-316.
3°) Le vaccin ROR est constitué de virus vivants atténués. En conséquence, selon la qualité de cette atténuation, les virus peuvent être trop atténués, et dans ce cas le vaccin ne confère aucune protection, ou pas assez atténués, et le vaccin provoque la maladie que l'on voulait éviter : on voit ainsi fréquemment des rougeoles, des oreillons, et même des rubéoles post-vaccinales.
4°) Effets secondaires
- les plus fréquents, la fièvre, les éruptions cutanées, mais également, les troubles digestifs (gastroentérites).
- très fréquemment une chute importante de l'immunité, entrainant des épisodes rhinopharyngés et/ou otites à répétition, ou des infections respiratoires, plus rarement cutanées.
- Convulsions hyperthermiques (relativement fréquentes).
- Réactions allergiques, notamment urticaire (1).
- Réactions articulaires (2)
- Purpura thrombopénique: destruction des plaquettes sanguines entrainant des hémorragies généralisées (4 cas personnels vus ces dernières années).
- Méningite, Méningo-encéphalite (3).
(1)"Concours Médical": vol. 115, n°18, 1993, p. 1510.
(2) "Concours Médical": vol. 114, n°40, 1992, p.3767.
(3) "British Medical Journal": vol. 299, n°6700, 1989, p.660.
5°) Mutation et recombinaison des génômes viraux :
Les expériences (*) sur les souris, ont montré que l'introduction simultanée dans l'organisme de plusieurs virus vivants, bénins individuellement, pouvaient entraîner des pathologies gravissimes, par recombinaison du matériel génétique entre chacun des virus, entrainant la création d'un nouveau virus, au pouvoir pathogène plus important.
*"SCIENCE, 7/11/86,234: 746-748. JAVIER R.T., SEDARATIF., STEVENS J.G.,
"Two avirulent herpes simplex viruses generate lethal recombinants in vivo"
6°) Contaminations à partir du milieu du culture:
Les virus ont besoin de tissus vivants pour se reproduire; on utilise pour la fabrication du ROR, des embryons de poulet. Or même un embryon, ne peut être déclaré indemne de contaminations notamment virales. Il existe en particulier des virus dits défectifs, inclus dans le patrimoine génétique de l'individu, et qui se transmettent ainsi de génération en génération, attendant les conditions favorables pour s'exprimer.
Ainsi le vaccin antipolyomyélitique, cultivé sur reins de singes de 1955 à 1963, s'est révélé en 1960, être contaminé par de nombreux virus du singe, dont le trop célèbre SV40. Celui-ci, testé sur des rongeurs, et des poulets, s'est révélé cancérigène. Apres avoir nié son rôle pathogène chez l'homme, afin d'éviter le scandale, on découvre aujourd'hui que le SV 40 injecté par les vaccinations jusqu'en 1962, est retrouvé dans 25% des tumeurs cérébrales de l'homme (60% des tumeurs de l'épendyme de l'enfant), dans les ostéosarcomes et dans 30% à 60 % des mésothéliomes. Qu'en sera t-il pour le ROR, contaminé par le virus de la Leucose Aviaire?
"Science" du 7/2/97.
"Le Quotidien du Médecin", n°5998 du 3/2197.
7°) Augmentation des maladies allergiques: Il est reconnu que certaines maladies infantiles, peuvent dans certains cas, faire disparaître une pathologie allergique chronique préexistante (asthme, eczéma, ... ). Ainsi, une épidémie de rougeole en Guinée-Bissau, s'est accompagnée d'une chute de 50% du taux de tests cutanés positifs. D'autres travaux mentionnent la disparition d'eczéma à la faveur d'une infection virale ou bactérienne. Les prévalence
Rdv aux adresses suivantes :
https://www.youtube.com/watch?v=_J2VmmmQP0w
https://mail.google.com/mail/ca/u/1/#inbox/1458151d1bfc2012?projector=1
http://metatv.org/fuites-tres-serieuses-a-l-onu-vous-n-allez-pas-croire-ce-qu-elle-dit
SRAS, GRIPPES A/H5N1, A/H1N1….
DES PANDÉMIES PROVIDENTIELLES POUR LES LABOS
Dr. Marc VERCOUTERE
Juillet 09
Jusqu’à un passé récent, les épizooties de grippe aviaire survenant dans les élevages industriels restaient circonscrites. On n’y constata jamais de victime humaine. À l’opposé, les trois pandémies humaines de grippe aviaire du siècle dernier (Grippe dite espagnole de 1917, grippe asiatique de 1957 et grippe de Hongkong de 1968) n’ont jamais été accompagnées ni précédées d’une épizootie de grippe aviaire.
Mais depuis la fin des années 1990, la fréquence de ces maladies contagieuses d’origine animale ne cesse de s’accroître avec le franchissement de la barrière des espèces pour atteindre l’homme : SRAS, grippes A/H5N1 puis tout récemment A/H1N1… Ces nouvelles maladies émergentes laissèrent dans un premier temps experts, vétérinaires, médecins et virologues perplexes, voire paniqués.
Le 29 septembre 2005, le quotidien Le Monde résumera bien les « apparentes » inquiétudes de l’OMS avec l’arrivée de peste aviaire H5N1 : « Sommes-nous à la veille d'une catastrophe mondiale résultant du passage imminent dans l'espèce humaine d'un virus grippal hautement pathogène d'origine animale ? Est-on au contraire en train de noircir, à l'envi, une situation épidémiologique, et ce alors même qu'aucun expert au monde ne peut raisonnablement prédire comment elle pourra évoluer à court, moyen ou long terme ? »
Pendant que la FAO et l’OIE se battaient sur le front de cette épizootie H5N1, l’OMS, jouera sur la psychose d’une prochaine et inéluctable pandémie humaine, orchestrée sans aucune base scientifique, pour exhorter les pays riches à s’en défendre alors que, par le jeu des mutations incessantes, le virus sera ou ne sera pas H5N1. Profitant de la rapide maîtrise du SRAS, obtenue grâce à l’exemplaire collaboration internationale et sans médicament spécifique, l’OMS multipliera dès janvier 2004 les messages d’alertes de pandémie, en décalage avec les documents plus rassurants destinés aux scientifiques.
Le registre employé sera quelque peu différent que pour le SRAS, même si Roche en est également un acteur central. L’OMS s’appuiera sur des experts en statistiques, en catastrophisme et en marketing, pour faire appliquer un certain principe de précaution par les pays riches. Ayant volontiers négligé ce principe dans le passé, ces derniers se devaient donc, pour être « politiquement corrects », d’être à l’écoute du maître international en santé publique qualifié de « bateau ivre de la santé publique » qui naviguerait « sans maître à bord ni objectifs clairs sur un océan de corruption et d’inefficacité », sous le joug des lobbies pharmaceutiques. (Bertrand Deveaud et Bertrand Lemennicier, éditions L’Harmattan),
La stratégie mise en route par l’OMS reprendra ainsi les théories prédictives les plus alarmistes du Council on Foreign Relations (CFR), dirigé par David Rockefeller, sur la possibilité d'attaques terroristes au moyen de ces types de virus. Gérée par l’OMS, cette crise de la peste aviaire fera ensuite l’objet d’une mise en scène d’un scénario catastrophe pour laquelle une société américaine de relations publiques, spécialiste des campagnes médiatiques (BMO Nesbitt Burns), apportera son savoir faire. Des médecins prêteront également leur concours à cette entreprise. C’est le cas des Prs Derenne et Bricaire (« H5N1, Pandémie la grande menace Grippe aviaire 500 000 morts en France ? », septembre 2005), des Drs Alvicino et Mike Skinner (« La menace H5N1, grippe aviaire, comprendre et s’en protéger », 2006) ou encore du Pr Dellamonica (« H5N1, la grippe aviaire. Vers une nouvelle pandémie », 2006). Les médias entretiendront également « le spectre de la pandémie » devant la survenue de quelques cas de contamination dans une même famille …
Le directeur général de l’Oms se croira cependant obligé de reconnaître, lors de la conférence de Genève en novembre 2005, qu’« il n'y a pas pour l'instant de début de pandémie de grippe humaine dans le monde. Cependant, tout porte à croire qu'elle se produira.[…] le virus de la grippe aviaire – très probablement le H5N1 – va muter pour devenir transmissible entre les hommes, ce qui provoquera une pandémie de grippe humaine. Nous ne savons pas quand cela se produira. Mais nous sommes sûrs que cela se produira ».
Dans l’attente de cette pandémie tant attendue par certains et suite à l’annonce faite par les laboratoires Roche à l’OMS en janvier 2004, sur son antiviral – le Tamiflu - qui « pouvait être efficace dans les premières phases de la grippe du poulet transmise à l’homme », l’Oms lancera alors son opération marketing.
Dans un contexte proche de la psychose entretenue par cet organisme et relayée par les médias, les pays riches constitueront à prix d’or des réserves de Tamiflu®, pour traiter selon les recommandations de l’OMS au moins 25% de la population, et investir également dans « des stocks massifs de vaccins en cours de production, vaccins dont rien n'indique qu'ils seraient d'emblée protecteurs contre le nouveau virus si ce dernier devait émerger à partir de l'actuel H5N1 ». Le gouvernement fédéral américain accordera ainsi début mai 2006 un contrat de plus de 1 000 millions de dollars à cinq entreprises pharmaceutiques pour produire des vaccins en cas de pandémie de grippe aviaire, cette somme provenant d'un fond exceptionnel de 3 800 millions de dollars approuvé par le Congrès en 2005.
Face à cette gestion mondiale de la crise caractérisant la pensée unique, quelques rares experts ignorés par les médias apporteront un son discordant. C’est le cas d’Evgueni Kouznetsov, du Centre russe de la santé des animaux sauvages, qui, répondant aux questions d’une agence de presse russe, reconnaîtra que « la grippe figure dans le quatrième groupe d'affections qui peuvent servir d'armes biologiques ». Bien entendu, il ne faut voir « aucune intention malveillante dans la propagation du virus car le danger est immense : si une mutation se produit effectivement, nul ne sera épargné, car il est pratiquement impossible de lutter contre une pandémie » (Russian News Information Agancy, Novosti, 3 mars 2003). C’est le cas aussi de Kalyan Banerjee qui se déclarera « troublé et étonné » par la contamination en mars 2006 de plusieurs gros élevages industriels indiens en dehors de tout courant migratoire alors que l’Inde venait de commander du Tamiflu et des vaccins et s’apprêtait à produire un antiviral générique. Pour cet ancien directeur de l'Institut national de virologie et membre du comité gouvernemental contre le bio-terrorisme, ces faits troublants demanderaient des investigations complémentaires afin d’éclaircir soigneusement « l’aspect commercial de cette crise sanitaire, car ce virus pourrait avoir été délibérément introduit ! » Ou encore le microbiologiste Kennedy Shortridge des universités d’Hongkong et d'Auckland en Nouvelle-Zélande, qui croit bon de préciser que le Tamiflu® et le Relanza® « ne seront pas nécessairement les médicaments magiques capables de stopper la transmission interhumaine du virus une fois qu'il aura muté». Si la plupart des pays européens prétendent avoir une stratégie vaccinale, ce scientifique reste néanmoins très prudent en la matière, « car jusqu'ici il n'existe aucun vaccin véritablement efficace contre un virus qui a plus d'un tour dans son sac et ne cesse de muter ».
Quatre ans plus tard, faute de transmission interhumaine durable, la pandémie H5N1 ne s’est toujours pas manifesté. Faiblement contagieuse mais particulièrement virulente, cette épizootie aviaire H5N1 reste cependant endémique en Chine, au Vietnam, en Indonésie ainsi qu’en Egypte. On déplore dans ces quatre pays 144 cas nouveaux cas humains dont 100 décès depuis novembre 2006 et une mortalité accrue (84% contre 60% en Asie précédemment).
Mais depuis le 27 avril 2009, l’OMS tient enfin sa pandémie : la grippe porcine américano-Mexique H1N1 !
Après avoir revu les chiffres initiaux à la baisse, et dû convenir que le virus n’était, pour l’instant, pas plus virulent que celui de la grippe saisonnière, l’OMS a pu finalement relever son niveau d’alerte début juin tandis que se manifestaient les premiers cas de grippe en dehors, semble-t-il, de tout contact avec des personnes ayant séjourné au Mexique ou aux Etats-Unis.
En l’absence de mise en quarantaine du Mexique et du sud-ouest des Etats-Unis où furent observés les premiers cas en avril dernier, le virus a, il est vrai, eu tout loisir de gagner les cinq continents au gré du retour des voyageurs ; l’hiver austral et le passage du virus dans l’hémisphère sud faisant craindre une pandémie beaucoup plus virulente dès l’automne prochain, selon les experts de l’OMS.
En attendant, chacun ressort le plan de lutte contre la pandémie. Les actions en bourse du laboratoire Roche remontent avec les prescriptions systématiques de Tamiflu devant toute suspicion de grippe, tandis que les fabricants de vaccins nous promettent le vaccin qui nous protègera de la pandémie alors que la mutation virulente n’a pas encore eu lieu ! Leurs usines tourneront à plein rendement puisqu’il est envisagé de vacciner contre la grippe saisonnière et contre le virus de la pandémie l’ensemble de la population mondiale…
Cette course à l’arme vaccinale, comme la constitution et l’utilisation des antiviraux, se justifierait pour le Dr Bernard Demure, directeur du département des services de santé de la Banque mondiale, parce que « nous n’avons pas d’autre choix que d’être préparés » […] la réelle difficulté tient à ce qu’on ne sait pas à quoi il s’agit de faire face …[…] la question clé est de modifier les comportements. Au-delà de ça, espérons que la chance sera de notre côté »…
En faisant une confiance aveugle aux laboratoires pharmaceutiques, cette « préparation » dictée par l’OMS est-elle scientifiquement justifiée et sans danger ?
D’autres possibilités thérapeutiques ne mériteraient-elles pas d’être envisagées ?
Les leçons des pandémies passées ont-elles été tirées ?
Faut-il, comme l’affirme Margaret Say, directrice du Conseil pour l'exportation des volailles et des œufs des Etats-Unis pour l'Asie du Sud-Est, « mettre toute notre énergie à fermer définitivement autant d'élevages de volaille de ferme que possible », prendre en grippe les petits élevages et développer les élevages intensifs de volailles et de porcs dont les conditions d’existence concentrationnaire constituent pourtant « des réacteurs biologiques à microbes » ?
Telles sont les questions auxquelles il nous faut maintenant répondre.
Pour ce faire, il sera fait notamment appel au livre publié en 2007 aux Editions de Guibert : La crise aviaire ou la Culture du mensonge », toujours d’actualité.
Pour une bonne compréhension de ce livre parfois technique, nous renvoyons le lecteur en annexe où il trouvera quelques définitions, la signification de certaines abréviations ainsi que des explications sur le fonctionnement des virus.
LEÇONS DES PANDÉMIES PASSÉES
En dehors de la grippe dite espagnole de 1917 qui sera étudiée en détail, le XXe siècle a été marqué par deux autres pandémies survenues dans la deuxième partie du XXème siècle.
L’année 1957 fut l’année de la « grippe asiatique » causée par le changement simultané de l’hémagglutinine et de la neuraminidase ; H2N2 remplaçant le précédent virus H1N1 de la grippe « espagnole ». Prenant son origine dans le sud de la République Populaire de Chine en févier 1957, cette pandémie gagna la province du Yunnan, puis Hongkong en avril 1957, Singapour, le Japon et le reste de l’Extrême-Orient. Après le Moyen-Orient touché en juillet de la même année, l’épidémie n’atteignit l’Afrique puis l’Europe durant l’été 1957. Cette pandémie entraîna le décès de 4 millions de personnes.
En 1968, le virus de type H2N2 fut supplanté par un troisième virus de grippe A, résultat d’un réassortiment génétique aboutissant à la substitution de l’hémagglutinine du virus A/H2N2) par une hémagglutinine de virus aviaire, et donnant naissance au sous-type A/H3N2. Cet événement fut à l’origine de la dernière pandémie du XXème siècle, dite grippe de Hongkong. Une flambée de syndromes grippaux toucha la Chine du Sud-est, puis Hongkong en juillet 1968, suivi de Singapour, les Philippines, Taiwan, le Vietnam, la Malaisie (août 1968), la Thaïlande, l’Inde et le nord de l’Australie (septembre 1968). Après une pause, sauf aux États-Unis où elle toucha d’abord la Californie en octobre puis l’ensemble du pays, ce premier épisode cessa en avril 1969. Les pays de l’hémisphère austral furent touchés par des épidémies modérées entre mars et mai 1969 tandis que l’épidémie débuta en Europe de l’Ouest, avec un pic en décembre 1969 avant de s’éteindre complètement en mars 1970. Cette dernière pandémie fut responsable de la mort d’environ 2 millions de personnes à travers le monde.
Contrairement à la pandémie de 1918-1919, qui frappa essentiellement des nourrissons et des adultes jeunes, la grippe asiatique de 1968 concerna les enfants de moins d’un an et surtout les personnes de plus de 65 ans ; cette dernière tranche d’âge étant touchée préférentiellement pour la pandémie de 1957.
La grippe dite espagnole, 1918-1919
Au lendemain de la Première Guerre mondiale qui fit plus de 13 millions de morts, un autre désastre plus meurtrier encore se prépare : la « grippe espagnole » qui, selon une rumeur persistante en France à cette époque de guerre, proviendrait de boîtes de conserves importées d’Espagne, dans lesquelles des agents allemands auraient introduit des microbes. D’autres hypothèses plus ou moins sérieuses ont également circulé sur son origine.
En dépit de son nom, né de cette rumeur française, bien typique d’une psychose collective en temps de guerre qui fait voir partout la main de l’ennemi, cette grippe semble en fait avoir débuté aux Etats-Unis dans le camp militaire de Fort Riley, voire celui de Funston au Kansas selon d’autres sources. Peu avant son éclosion, les soldats américains furent massivement vaccinés en 1917-1918, avant leur départ pour l’Europe, et ce contre la variole, la diphtérie, le tétanos, la rage et la typhoïde.
De telles campagnes de vaccination furent pratiquées systématiquement dans toutes les garnisons américaines, ainsi que chez une partie de la population civile. Cette grippe se répandit alors à travers le continent nord-américain en l’espace d’une semaine. Son introduction en Europe eut lieu à Bordeaux avec le débarquement du contingent américain en avril 1918. En avril et mai, l’épidémie accompagna l’armée américaine en Italie et en Espagne. De là, elle s’étendit à l’Europe entière, puis dans les colonies, notamment par les transports de soldats.
Après une première vague bénigne où la plupart des victimes furent sur pied au bout de quelques jours de fièvre, deux vagues meurtrières se succédèrent, l'une de mi-septembre à décembre 1918, l'autre de février à mai 1919, tuant près de 40 millions de personnes dans le monde entier avant de disparaître.
Ce fut, pour l’époque, un grand désastre sanitaire. Près de la moitié de la population mondiale aurait été touchée par ce virus frappant essentiellement des nourrissons et des adultes jeunes, victimes de complications infectieuses graves en cette période de fin de guerre et de totale pénurie, sans l’aide des antibiotiques qui n’existaient pas encore.
Certains Etats payèrent un lourd tribut en vies humaines : 550 000 américains moururent, soit bien plus que les pertes cumulées des deux guerres mondiales, de la guerre de Corée et de celle du Vietnam. Dans l’armée américaine, il y eut 35 à 40% de grippés avec une mortalité de 2,5%. En Alaska, 25% de la population fut fauchée dont 60% chez les esquimaux. En France, on évoqua plus de 400 000 victimes, dont Edmond Rostand et Guillaume Apollinaire, mais la censure de guerre en limita l'écho, les journaux préférant annoncer une nouvelle épidémie en Espagne, pays neutre et donc moins censuré, alors que l'épidémie faisait déjà ses ravages en France. On comptabilisa également 112 000 victimes anglaises, 400 000 en Allemagne, des milliers de victimes en Afrique et entre 13 et 20 millions de morts pour le seul sous-continent indien.
Curieusement, la Grèce et quelques autres pays qui n’avaient pas accepté ces vaccinations de masse échapperont comme par miracle au fléau de cette grippe. Aux Etats-Unis, les seuls qui ne furent pas contaminés furent les individus qui refusèrent les vaccinations.
D’autre part, regroupant les observations convergentes d’une cinquantaine de médecins homéopathes américains, un article publié dans The Journal of the American Institute of Homoeopathy de 1921, témoigne d’une mortalité réduite et de pourcentages de guérison importants obtenus par cette médecine globale. Ainsi, Dean W. A. Pearson, de Philadelphie, recensa 26 795 cas de grippe traités par des praticiens homéopathes avec une mortalité de 1,05% alors que la mortalité moyenne chez les tenants de la médecine classique était de 30%. La société médicale Homéopathique du District de Columbia rapporta 1 500 cas avec seulement 15 décès. De son côté, le Dr E. F. Sappington, de Philadelphie, signala 100% de guérisons à l’Hôpital Homéopathique national.
Selon Eleanor MacBean, témoin sur place aux Etats-Unis de cette épidémie, « des hommes vigoureux et robustes pouvaient ainsi mourir du jour au lendemain. La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la première guerre mondiale.
Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations : c’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en bonne santé (…)
Quand l’épidémie atteignit son paroxysme, tous les magasins, les écoles, les entreprises étaient fermées et même jusqu’à l’hôpital. Les infirmières et les médecins qui s’étaient faits vacciner étaient terrassés par la maladie. On ne voyait plus personne dans les rues. La ville était devenue une ville fantôme (…)
Alors que pour les médecins et les hôpitaux traditionnels, les décès s’élevaient à 33%, les autres hôpitaux (non traditionnels) comme Battle Creek, Kellogg, Macfadden’s et Health-Restorium obtenaient pratiquement 100% de guérison avec des méthodes naturelles simples comme les cures d’eau, les bains, les lavements, le jeûne, des régimes alimentaires très bien étudiés comprenant essentiellement de la nourriture naturelle (…) Chez les militaires vaccinés, la maladie a frappé sept fois plus que chez les civils non vaccinés… » (6)
Les historiens de la médecine n’ont bien évidemment jamais évoqué cet aspect de cette terrible pandémie.
En 2005, les méthodes les plus modernes de la biologie moléculaire permirent d’identifier puis de séquencer le virus de cette première pandémie du XXème siècle. Il s’agissait bien d’un virus A/ H1N1 qui se manifesta à nouveau en 1976 aux Etats-Unis puis en URSS en 1977-78, restant toujours circonscrit avec une morbidité réduite.
Cette récente et « opportune » découverte ne serait, bien entendu, qu’une coïncidence fortuite. Bien avant que n’apparaisse à nouveau la grippe H1N1 en avril 2009, Antonio Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious diseases (NIAID), reconnut que les informations issues de ce séquençage pourraient aider à produire des vaccins, des traitements et des diagnostics plus efficaces contre la grippe H5N1…
La grippe porcine du « Président Gérald Ford » de 1976.
Cette « épidémie » de grippe de type H1N1, comme la « grippe espagnole », mérite d’être analysée non par son ampleur – elle se limita à 230 personnes dont un seul décès – mais par les conséquences de la psychose orchestrée par les autorités américaines à des fins électorales, aboutissant à une campagne massive de vaccination qui, au bout de deux mois, sera suspendue suite à la survenue d’accidents graves.
En février 1976, une jeune recrue de l’armée américaine, David Lewis, fraîchement vacciné, passe à l’infirmerie de Fort Dix dans le New Jersey en se plaignant d'un état grippal. Il passe outre les recommandations du médecin et part en manœuvres pour s'écrouler et mourir avant d'arriver à l’hôpital. L'autopsie du jeune homme révèlera qu'il est mort des suites d'une grippe ressemblant fort à celle de la grippe espagnole. 230 personnes du camp militaire sont atteintes du même mal, mais s'en sortent sans le moindre problème ni complication.
La psychose peut toutefois s’installer. Malgré les avis modérateurs de certains experts internationaux, tel le professeur Hannoun de l’Institut Pasteur, directeur à l’époque du Centre National de la grippe, qui avaient signalé quelques cas isolés de grippe H1N1 en 1974 et 1976, les autorités américaines – et les laboratoires français - se disent prêts à constituer un stock de vaccins suffisant en trois mois pour vacciner toutes les populations nord-américaine et française !
Alors que les déclarations alarmistes des experts annoncent 4 millions de morts aux Etats-Unis lors du prochain hiver, les laboratoires pharmaceutiques américains, une fois n’est pas coutume, ne semblent pas favorables à la mise en route d’une campagne de vaccination nationale. Il est vrai que, dans la législation nord-américaine, les accidents apparaissant après commercialisation des vaccins leur sont directement imputables. Toute vaccination comporte en effet un risque qu’il est pourtant difficile de faire reconnaître par les victimes qui doivent souvent s’engager dans de longues et coûteuses procédures. Ce fut ainsi le cas d’une jeune française devenue invalide à 100% à la suite de la vaccination obligatoire contre la variole réalisée le 4 mai 1960. Vingt-huit ans plus tard, en 1988, le Conseil d’Etat condamna enfin l’Etat français à lui verser une indemnité d’un million neuf cent vingt-cinq mille francs ! (Le Provencal, 17 juin 1988)
Survient alors, fin juillet 1976, une maladie mystérieuse atteignant une centaine d’anciens combattants participant au Congrès de l’American Légion à Philadelphie. Vingt et un d’entre eux meurent rapidement, avec des symptômes pouvant être assimilés à ceux de la grippe : douleurs dans la poitrine, fièvre élevée, frissons...
Si les recherches mises en route immédiatement ne permettent à aucun moment de déceler la présence du virus de la grippe porcine, l’amalgame avec l’épidémie de Fort Dix est établi dans l’esprit des autorités relayées par les médias. On aura beau attribuer, fin août, cette maladie des anciens combattants à une intoxication par un produit entrant dans la composition de certaines matières plastiques, le nickel carbonyle, la psychose de la grippe porcine se développe tous azimuts.
Les premiers essais de vaccins sont mis en route au début de l'été, sous la direction du Dr Anthony Morris pour la Food and Drug Administration (FDA). Mais, contrairement au Dr Théodore Cooper, secrétaire d'Etat à la Santé, qui avançait une efficacité du vaccin de l’ordre de 80%, le Dr Morris signale que le futur vaccin n'aura une efficacité que de 20% seulement, mettant en garde le Gouvernement contre les risques de complications particulièrement graves que pourrait entraîner ce vaccin : « Inhalé par des animaux de laboratoires, ce vaccin tend à provoquer des tumeurs cancéreuses (…) certains composants du vaccin constituent une menace sérieuse de lésions fétales chez les femmes qui pourraient être enceintes… »
Aurora Reich, directrice de la communication scientifique, rapporte dans l’Indianapolis Star que « le virus du vaccin a des propriétés toxiques, même après avoir été tué, pouvant entraîner fièvre et convulsions, particulièrement chez les enfants ». Le Journal of Pediatrics relate une étude menée conjointement par des médecins d’Atlanta et de Sheffield en Angleterre dont les conclusions sont sans appel : « Même purifié, le vaccin tué est trop toxique pour être donné aux enfants ». D’autres études menées avant commercialisation montrent qu’environ 10% des personnes vaccinées ont eu des convulsions et qu’il y a eu au moins un décès. Comme le signale fort justement l’un de ces médecins, il faut donc craindre 900 000 convulsions aux Etats-Unis avec ce vaccin puisqu’il y a 9 millions d’enfants de moins de trois ans. « La vaccination de routine des enfants n’a d’ailleurs pas été recommandée par The Public Health Service (le service de santé publique américain) ».
Beaucoup de médecins américains alertés par ce tapage médiatique, émettront des avis publics très défavorables ; les décès inévitables, l'efficacité très discutable, les risques chez les femmes enceintes et les personnes allergiques leur apparaissent fort préoccupants... Des réactions contraires sont même prévisibles dans le meilleur des cas chez 15% des adultes et 30 à 70% des enfants !
Le Dr Morton Goldfeld, du Département de Santé du New Jersey ‑ qui a le premier isolé le virus de Fort Dix -, pense que le danger d'une épidémie est loin d'être démontré, et que les effets secondaires d'une telle vaccination massive, particulièrement chez les enfants, pourraient l’emporter largement sur le danger de l’émergence d’une nouvelle souche de virus grippal. Le Dr Pascal Imperato, du Département de la Santé de la ville de New‑York, émet publiquement les mêmes doutes, comme bien d’autres médecins...
Rien n’y fait. La campagne de publicité en faveur de la vaccination atteint des niveaux records, devenant même un argument dans la campagne électorale pour la réélection du Président Ford. Il est en effet question de vacciner l’ensemble de la population américaine. Le gouvernement tente alors d'acheter le silence du Dr Morris en lui proposant une rente annuelle de 17 000 $. Ayant refusé, le Dr Morris est limogé le 16 juillet. Tous les animaux sur lesquels il avait travaillé pour étudier les effets à long terme du vaccin sont détruits, en particulier des centaines de souris, cochons d'Inde, hamsters, canards, poulets… (Spotlight, 27 septembre 1976 et La Revue Hygiéniste Américaine, janvier 1977)
La mise à l’écart du Dr Morris est suivie d'une sombre magouille politico‑scientifique. Il est remplacé par un « savant privé », soutenu par les professeurs Sabin et Salk, à l’origine des vaccins antipoliomyélitiques. Comme le virus ne se développe pas assez vite sur l'œuf embryonné, ce savant poursuit directement les expérimentations sur l’homme. Dans un premier temps, il inocule ainsi un « super virus » à 5 200 volontaires. Ayant observé l’apparition d'anticorps, sans se préoccuper de savoir si ces derniers étaient spécifiques et efficaces contre la grippe, le vaccin est commercialisé.
Le 12 août 1976, le Président Gérald Ford signe la loi autorisant la vaccination massive de la population. Un crédit de 135 millions de dollars est débloqué pour lancer le programme, et surtout, le gouvernement fédéral endossera la responsabilité de toutes les poursuites judiciaires pouvant résulter des conséquences vaccinales puisque les laboratoires ne veulent pas assumer ce risque.
Les premières injections déclenchent des réactions fébriles très vite alarmantes chez 10% des adultes et 20% des enfants. Quinze décès sont enregistrés à la mi‑octobre 1976. Le professeur Sabin revient alors sur son soutien sans réserve de la campagne vaccinale et déclare qu’il ne faut plus vacciner toute la population.
Mais le Président Ford est déjà en campagne électorale et déclare publiquement à la Maison-Blanche qu’il va se faire vacciner pour démontrer l’innocuité du vaccin. Quelques décennies plus tard, le Président G.W. Bush se fera vacciner dans les mêmes conditions contre la variole, suivi cinq ans plus tard par le ministre israélien de la santé après le décès de quatre personnes vaccinées contre la grippe en octobre 2006…
Dans les suites immédiates de cette vaccination, un nombre de cas de plus en plus important de paralysie générale de type Guillain Barré est signalé. Cette maladie est assez comparable à la sclérose en plaques (dont la fréquence s’était accrue par ailleurs avec la vaccination contre l’hépatite B). Alors qu’une centaine de cas de paralysie sont recensés, la campagne nationale de vaccination sera officiellement suspendue, le 16 décembre, après avoir été administrée à plus de 40 millions d’Américains.
Concomitamment, le Los Angeles Times du 3 décembre 1976, reprend en gros titre une dépêche d’Agence de presse sur une proposition d’augmentation du budget fédéral d’un montant de 129 millions de dollars. « Le Président Ford fixera les barèmes des salaires qu’il souhaite recommander dans le budget qui sera soumis le mois prochain. À moins que les députés et sénateurs ne tuent ce projet. (Mais ont-ils envie de réduire une augmentation de leurs salaires ?). Les membres de la Chambre et du Sénat recevront annuellement 57 000 $ au lieu des 44 600 $ actuels (…) Une autre dépêche d’Agence nous apprend que la plupart des membres du Congrès sont des avocats d’affaires toujours prêts à servir des intérêts privés. Le vote de 135 millions de dollars d’impôts pour soutenir un racket médical privé (le vaccin contre la grippe porcine) semble indiquer qu’ils travaillent en réalité pour des intérêts externes, et non pour le bien du peuple qui les a élus. La même dépêche d’agence dit que : La commission (pour augmenter les salaires) a indiqué clairement qu’elle espérait lier cette augmentation de salaires à un code de conduite plus strict concernant les revenus extérieurs et les liens d’intérêts obtenus. »
Cela signifierait-il, comme le soulignera trente ans plus tard le Dr. Lorraine Day, ancien professeur et chef de service des urgences orthopédiques au San Francisco General Hospital, qu’ « avec cette augmentation importante de salaire, les membres du Congrès s’engagent à dire toute la vérité sur leurs éventuels liens d’intérêt et les extras qui leur sont payés pour balancer les affaires en leur faveur ? De tels élus ne devraient recevoir aucune augmentation. Ils devraient être destitués, condamnés à une peine de prison avec confiscation des dessous de table qu’ils ont perçus ».
En sera-t-il de même en Grande-Bretagne en 2009 pour les députés ?
Le 2 janvier 1977, le National Inquirer accusa les autorités sanitaires, le gouvernement et les savants d’avoir passé sous silence les risques évidents et connus du vaccin et de s’être montrés d’une négligence coupable dans les essais préalables. Les experts de ce journal pensent que les 197 cas de paralysie de Guillain Barré et les 100 décès pourraient bien n’être que la partie émergée de l’iceberg. D’autres complications multiples sont en effet apparues à type d’encéphalites, de maladie de Parkinson, de troubles rhumatismaux, de maladies cutanées, d’asthme…
De leur côté, les rapports d’initiés indiquent, selon William Sargen biologiste de la marine américaine, que Donald Rumsfeld, qui deviendra en 2001 secrétaire d’Etat à la défense du gouvernement Bush, orchestra ce fiasco sanitaire pour « stimuler la campagne de réélection du Président Ford ».
Trente ans plus tard, peut-on « raisonnablement » imaginer, l’orchestration d’une psychose comparable à l’échelon mondial pour des intérêts politiques et économiques ?
LA CRISE AVIAIRE H5N1 OU LA CHRONOLOGIE MOUVEMENTÉE D’UNE ÉPIZOOTIE
Jusqu’à un passé récent, les épizooties de grippe aviaire restaient circonscrites. Sur les 25 épizooties observées par l’OIE au XXème siècle depuis 1959, principalement en Europe et aux Amériques, cinq d’entre elles s’étaient propagé à plusieurs fermes et une seule à plusieurs pays. On n’y constata jamais de victime humaine. À l’opposé, les trois pandémies humaines de grippe aviaire du siècle dernier n’ont jamais été accompagnées ni précédées d’une épizootie de grippe aviaire.
Hongkong 1997…
Après la survenue de 3 087 décès par pneumonie en 1996 - passés curieusement inaperçus au sein de la presse internationale – les volailles de Hongkong sont infectées au début de l’année 1997 par une épizootie de grippe aviaire particulièrement virulente. Le Dr Margaret Chan, directeur de la santé du territoire - et qui deviendra en 2006 directeur général de l’OMS -, prend la décision d’abattre 1,5 million de poulets en trois jours tandis que la mort d’un garçon de 10 ans alerte les spécialistes de la grippe du monde entier. C’est en effet la première fois qu’un virus grippal aviaire se transmettrait directement à l’être humain.
Le virus qui a infecté l’enfant en mars est analysé par le Pr. Osterhaus de l’Institut Erasmus de Rotterdam. « Lorsque nous avons analysé le virus avec les techniques classiques, nous avons réalisé que ce n’était pas un virus normal de grippe humaine, mais un virus de grippe aviaire qu’on a caractérisé comme étant de type A/H5N1 ».
Six mois plus tard, le virus H5N1 contamine une deuxième personne en novembre, puis six autres personnes dans les quinze premiers jours de décembre et huit autres dans les semaines suivantes. Au total, 18 personnes ont été contaminées, six d’entre elles vont en mourir. Toutes ont été en contact soit direct soit indirect avec des volailles ou des déjections de volailles au marché aux oiseaux d’Hongkong. La mortalité a été trois fois plus élevée chez les adolescents que chez les jeunes enfants contaminés.
Pour la première fois, nous répète-t-on inlassablement, un virus aviaire est passé directement des oiseaux aux humains, sans se soucier du dogme de la sacro-sainte « barrière des espèces ».
Indépendamment de l’intervention énergique et efficace des autorités d’Hongkong, qui a sans aucun doute, diminué les possibilités de nouvelles transmissions directes à l’homme, une majorité de spécialistes considèrent que le virus se manifestera à nouveau en Asie du Sud-est.
Le virus H5N1 semble pourtant endormi jusqu’au début de l’année 2003, où il infecte deux autres personnes d’une même famille d’Hongkong qui revenaient d’un voyage en Chine méridionale. L’une d’entre elles décèdera.
L’inquiétude des experts s’accroît d’autant plus qu’une épizootie de grippe aviaire apparaît aux Pays-Bas puis dans le nord de la Belgique entraînant l’abattage de 30 millions de volailles. 84 personnes vivant à proximité de ces foyers de grippe aviaire de type H7N7 hautement pathogène présenteront une conjonctivite bénigne. Un seul décès sera à déplorer chez un vétérinaire. La barrière des espèces sera ainsi franchie officiellement pour la deuxième fois par un virus aviaire.
Déjà « perdus et paniqués » par ces transmissions du virus aviaire à l’homme en Asie puis en Europe - comme le reconnaîtra en 2005, Jean-François Saluzzo, virologue chez Sanofi Pasteur de Lyon - les experts doivent alors faire face à une nouvelle maladie très contagieuse d’origine asiatique : le Syndrome respiratoire aigu sévère ou SRAS.
L’épidémie de SRAS, ses incertitudes et ses scandales…
Alors que le virus A/H5N1 est découvert chez plusieurs personnes au Vietnam, une pneumopathie atypique aiguë sévère est soudainement dépistée à l’hôpital français de Hanoï chez un patient venant de Hongkong. Un virologue de l’OMS venu sur place et cinq membres du personnel soignant en seront les premières victimes début mars 2003. L’enquête épidémiologique de cette nouvelle maladie, le syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS - qui touchera en quelques mois dans trente pays plus de 10 000 personnes et tuera près de 800 personnes - nous apprendra qu’elle provenait…de Chine au sud de Canton où elle était apparue en novembre 2002. Plus de 5 000 cas et 336 décès y seront recensés dans ce seul pays.
Dans un premier temps, la gestion de la crise par les autorités chinoises - dont le directeur de la santé pour Hongkong, était le docteur Margaret Chan - sera controversée par les experts : le black out avait en effet été instauré initialement.
Dans un deuxième temps, la gestion de cette épidémie, nous affirme-t-on dans les milieux officiels, aura été cependant exemplaire à plus d’un titre : la rapidité d’intervention des autorités sanitaires, la célérité avec laquelle le mode de propagation et l’agent causal ont pu être définis ainsi qu’une mobilisation internationale sans précédent (qui précède celle de la crise aviaire… !). Une panique majeure s’était certes installée dans les aéroports avec port de gants, de masques, que les menaces terroristes avec la guerre d’Irak n’avaient pas arrangée…
Déclaré menace pour la santé à l’échelle de la planète dès le 12 mars 2003 par l’OMS, l’agent causal du SRAS est identifié en avril, après que l’hypothèse d’un autre virus et même d’une bactérie ait été envisagée ! Grâce essentiellement aux mesures d’isolement (il n’existe en effet aucun traitement pour cette affection très contagieuse, mais beaucoup moins virulente que le virus aviaire), l’OMS déclare interrompue la chaîne de transmission interhumaine du SRAS le 9 juillet 2003, tandis que le groupe pharmaceutique suisse Roche annonce le lancement mondial du premier test de dépistage du SRAS. Un dernier cas sera toutefois signalé en septembre 2003 à Singapour.
Sur le plan économique, le bilan est catastrophique : 8 milliards de dollars de perte pour la Chine, 2 milliards d’euros pour le Canada avec une compagnie aérienne quasi en faillite.
En dehors de son éradication spectaculaire, cette « nouvelle » maladie « atypique » reste cependant toujours mystérieuse à plus d’un titre et nous apporte son lot de scandales…
Alors que l’antiviral du laboratoire Roche était largement prescrit jusque-là, Santé Canada décide, fin avril 2003, de ne plus fournir l’accès habituel au Ribavirin commercialisé pour le traitement du SRAS par le laboratoire Roche.
Un groupe de travail composé d'experts et de cliniciens du Canada et de représentants des CDC américains examina en effet les essais cliniques, les résultats négatifs obtenus lors des tests in vitro évaluant l'efficacité du médicament contre le coronavirus lié au SRAS ainsi que les rapports sur des effets indésirables graves et inattendus de ce Ribavirin. Il est « arrivé à la conclusion qu'il n'y avait aucune preuve pour appuyer l'utilisation continue du Ribavirin en dehors des essais cliniques à ce stade-ci ».
Trois mois plus tard, une fausse alerte au SRAS est déclenchée en juillet 2003 à Vancouver. Le Laboratoire National de Microbiologie de Winnipeg (LNM) a simplement confondu une banale épidémie de grippe « classique » dans un centre d'accueil avec un retour du SRAS, ce qui fut source de nouvelles inquiétudes pendant quelques jours au niveau planétaire.
Comme l’a souligné la revue américaine Science en novembre 2003, « connaître les raisons de l'erreur pourrait éviter d'en commettre d'autres », voire en tirer les leçons pour d’autres erreurs délibérées… !
Cette erreur n’a cependant pas empêché les autorités sans doute « responsables mais non coupables », dont le docteur Frank Plummer, directeur du LNM, antenne officielle de l’OMS au Canada, de développer un vaccin contre ce virus, présent dans moins d’un tiers des cas de SRAS mais qui sera utilisé, n’en doutons pas, devant une prochaine menace !
Pourtant, les laboratoires biologiques de référence nous apprendront, une fois la pandémie « éradiquée », que l’on peut être atteint du SARS sans que le coronavirus soit présent, comme on peut être porteur du coronavirus sans contracter le SRAS ! Le LNM de Winnipeg a en effet constaté la présence du coronavirus chez 14% des 550 personnes qui étaient sous observation pour un SRAS mais dont l'état n'a jamais correspondu aux critères de définition des cas de pneumonie atypique. En outre, la trace du virus n’a été retrouvée que chez environ 40% des Canadiens diagnostiqués comme des cas probables et dans 30% des cas suspects.
De son côté, le Dr Stephen Ostroff reconnaît que sur 20 cas probables et 40 cas suspects de SRAS, le coronavirus n'a été retrouvé que dans six des cas probables et aucun des cas suspects par les laboratoires du CDC d’Atlanta.
De fait, le SRAS est tellement atypique que des chercheurs néerlandais n’ont pas réussi à avaliser tous les critères de Koch quant au lien de causalité entre le SRAS et le coronavirus !
La même remarque prévaut d’ailleurs pour le virus du sida qui n’a jamais répondu à ces critères de Koch. Pour Kary Mullis, Prix Nobel de chimie 1993, « Il y a un terrible malentendu autour du "sida". Depuis 1983, nous travaillons avec l'hypothèse que le virus "VIH" est la cause du "SIDA", mais pour le moment nous ne disposons d'aucune preuve solide qui le démontre. Il n'existe aucun article publié dans aucune revue scientifique qui conclue : "le VIH est la cause du SIDA" ». Ce qui n’empêche pas plusieurs équipes scientifiques de travailler sur un vaccin « magique » dont les médias nous promettent régulièrement la sortie prochaine depuis vingt ans et qui, selon le directeur de l’Agence française de recherche contre le sida, serait effective en 2010 avec une efficacité de l’ordre de 50% !
Une vingtaine d’années plus tard, cette pandémie immunitaire garde donc tout son mystère, que l’émission « contre-enquêtes » sur France 2 en avril 2004 a tenté de lever, malgré les nombreuses réticences. En plein week-end du Sidaction, n’a-t-elle pas diffusé le vendredi soir à 22 heures 45, un film de 120 minutes intitulé « La piste vaccinale du sida », y abordant longuement un certain rétrovirus du singe, le virus SV40 que nous évoquerons ultérieurement à propos d’un vaccin vietnamien contre le virus H5N1 cultivé sur cellules de reins de singe.
L’étrange explosion de Pneumopathies dites communautaires
Curieusement, depuis le milieu des années 90, la fréquence globale des pneumopathies dites communautaires semble s’être accru notablement dans le monde occidental. Par souci de clarté, nous dit-on, on distingue arbitrairement et artificiellement les pneumopathies atypiques et typiques, ces dernières étant liées essentiellement au Pneumocoque, à l’Haemophilus, au mycoplasme, ou à la légionelle.
Les facteurs de risques que sont l’immunodépression, le diabète, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale ou encore l’hospitalisation dans l’année pour les personnes de plus de 65 ans progressent, il est vrai, notablement depuis une vingtaine d’années avec l’urbanisation et ses pollutions, l’alimentation de plus en plus carencée et raffinée, la sédentarité, etc….
La fréquence annuelle de ces pneumopathies dites communautaires est ainsi estimée à deux à trois millions aux Etats-Unis, et « seulement » 100 000 à 200 000 en France alors que l’on pourrait en attendre quatre fois plus, les conditions de vie étant assez voisines de celles des Etats-Unis.
Plus de 15% des personnes atteintes seraient hospitalisées, soit 16 000 à 30 000 hospitalisations en France chaque année et entre 300 000 et 450 000 hospitalisations aux Etats-Unis. Chiffres pour le moins discordants, puisqu’on pourrait s’attendre proportionnellement en France à plus de 60 000 à 90 000 hospitalisations…
En outre, les résistances aux traitements antibiotiques contre le pneumocoque qui atteignaient déjà 36% des souches en 1995 progressent régulièrement, doublant quasiment en dix ans.
La mortalité étant estimée officiellement en France à 14% des hospitalisés, il y aurait donc entre 2 500 à 4 500 décès en France, mais sans doute bien davantage si l’on se réfère aux chiffres fournis par le Canada, Hongkong ou les Etats-Unis. Pour la seule année 1996, on déplora ainsi 7 627 décès au Canada, liés à la grippe ou à la pneumonie.
DÉCÈS par
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1999
|
2000 |
2001 |
2002 |
Pneumopathie
|
62 065 |
63 548 |
61 777 |
65 231 |
Grippe
|
1 665 |
1 765 |
257 |
753 |
Tableau 8 : Mortalité aux Etats-Unis par Pneumopathies et grippe
Notons au passage que les décès par grippe aux Etats-Unis seraient au minimum deux fois moins élevés que les chiffres avancés par les autorités françaises lors de la promotion de la campagne annuelle de vaccination contre la grippe. Si l’on se réfère aux chiffres américains, qui ne sont pas des estimations, on pourrait s’attendre pour la France à
La grippe comme réponse politique à l’effondrement économique de l’automne ? http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/grippe-a-un-cheval-de-troie-place-59708 |
Publié le 04 août 2009 |
Cet article concerne les Etats-Unis. Toutefois, au train où vont les choses, il pourrait également concerner l’Europe en général et la France en particulier, avec un décalage de quelques mois qui pourrait échoir début 2010, voire un peu avant. Il suffit de constater les objectifs que se sont fixés quelques pays européens, ainsi que les états d’urgence correspondants, comme la Grèce, la Belgique, l’Angleterre ou l’Allemagne.
En France, les facultés parlent de fermer, de même que les écoles, et l’éventualité d’un « plan national » vient d’être annoncée par la voix de la très officielle Pravda française - le Figaro :
« Le plan national appelle à la mise en œuvre du travail à distance, des téléconférences et à la limitation des réunions […] Les déplacements individuels seraient limités […] Le plan suggère même un encouragement des ménages à effectuer des réserves alimentaires et en eau […] Les activités dites collectives seraient suspendues […] Un plan de vaccination massif contre le virus A (H1N1) pourrait être mis en œuvre […] les personnes guéries ou immunisées pourraient être mobilisées pour aider à la prise en charge des malades »
Evidemment, si l’on pense que cette pandémie est naturelle, on n’y verra qu’un concours de circonstances, et la convergence de deux phénomènes aussi peu corrélés qu’une pandémie et qu’une catastrophe financière sera mise au compte d’une malchance inouïe ou d’un Dieu enragé . Toutefois, comme développé ci-dessous, ce virus risque de devenir tellement arrangeant pour les gouvernements, qu’on ne peut s’empêcher de se pencher sur les thèses de ceux qui le considéraient comme issu d’un laboratoire, comme le journaliste Wayne Madsen, comme la source militaire russe ou comme l’universitaire et chercheur Adrian Gibbs, qui collabora à l’élaboration du Tamiflu.
GRIPPE A : des communiqués officiels de plus en plus suspects sans réel fondement
Mais revenons quelques semaines en arrière. Que nous annonçaient les très sérieuses voix sciento-politiques ? Première prévision : un milliard de victimes pour juillet (entendre 2009) selon le New Scientist, puis la presse anglaise, sous l’égide des « autorités de santé », nous annonçait « jusqu’à la moitié de la population infectée ». Enfin, il y a quelques jours, les prévisions baissent encore, c’est 30% maintenant, 2 milliards selon l’OMS.
Avec un taux de mortalité annoncé « d’à peine 0,5% » de source médicale, voire de 0,55% - chiffre déduit des statistiques OMS à l’époque où ils comptaient encore, on en serait donc à 6 milliards X 0,3 X 0,005 soit 10 millions de décès potentiels extrapolées dans le monde. L’être humain prendrait-il de l’importance aux yeux de nos gouvernements soudainement débordant de compassion, 10 millions de morts par an, c’est exactement le chiffre de la faim dans le monde (dont on n’a rien à foutre depuis des lustres), si on oublie les 800 millions annuels qui sucent les pierres. On voudrait bien voir autant de milliards de kilos de blé distribués aussi rapidement que les milliards de doses de vaccins en cours de fabrication. Compte tenu que cette estimation de 2 milliards, annoncée par l’OMS – on ne sait sur quelle base – est revue à la baisse semaine après semaine, on semble être dans l’arbitraire, voire dans le loto, et rien n’indique que ce chiffre ne finira pas par se réduire à quelques dizaines de millions, pour faire moins de victime qu’une grippe saisonnière, ou guère plus.
Des prévisions en diminution au fur et à mesure que les semaines passent, et soudain, l’OMS décide d’arrêter le boulier. On ne compte plus, c’est trop difficile. Il faut dire que ça commençait à faire désordre, la cacophonie des critères de comptabilité devenait risible, l’Angleterre et l’OMS n’avaient pas le même système décimal et les écarts entre la France et la Grande Bretagne n’avaient plus de sens, un rapport de 1/10 à 1/20 à population comparable, puis un rapport qui perd son sens puisque là où l’on annonce 1000 cas en France, on en annonce au même moment 100.000 en une semaine en Grande Bretagne, qui brandit déjà l’utilisation de ses catacombes, un écart si astronomique qu’il remet en cause définitivement tout sérieux de toute communication officielle. Pour un virus réputé très contagieux, touchant deux pays voisins qui s’échangent leur population à raison de 20.000 voyageurs par jour, hors avion, il faut croire que le virus n’aime pas l’Eurostar. Ou que les pays n’ont pas envie de compter et/ou d’informer de la même façon, marketing de la terreur d’un côté, marketing du marchand de sable de l’autre. Maintenant qu’on ne comptabilise plus, ça fera moins bordélique, c’est tout bénéfice pour l’OMS qui pourra entretenir n’importe quel rideau de fumée. Et on en vient à considérer sérieusement la très intéressante hypothèse de mon confrère Dugué : il n’y a pas de pandémie … ou une simple grippe …
Alors pourquoi tout ce tapage officiel, pour un virus au final très faiblement létal (sur 1000 cas en France on arrache péniblement du chapeau un cas mortel, très douteux quant à la cause, cas « qui souffrait par ailleurs d’une maladie grave, compliquée d’une autre infection pulmonaire sévère »), un virus peu virulent comme l’attestent des chercheurs américains, voire même simple grippe selon certains experts, comme le Pr Debré ou Tom Jefferson. Un virus pour lequel « Les malades, dont on ne vérifie d’ailleurs plus s’ils ont attrapé le H1N1 ou un simple rhume de cerveau, sont désormais invités à prendre du paracétamol » et pour lequel « les vaccins ne seront pas prêts avant le 15 novembre, c’est-à-dire lorsque le premier pic de contamination sera passé ». Et d’ajouter « nous sommes dans le cadre d’un exercice grandeur nature ».
Alors pourquoi ? Pour une éventuelle mutation ? Mais comment prétendre anticiper une mutation, dont personne ne sait ce qu’elle sera ni donc comment elle devra être traitée, si on ne sait même pas estimer à sa juste mesure la correcte dangerosité d’une banale grippette ? Pourquoi vacciner en masse à la va-vite des populations entières avec des produits expérimentaux fabriqués eux-aussi à la va-vite pour une maladie faiblement létale, vaccins d’ailleurs fortement remis en cause par Burgermeister ou Ghislaine Lanctôt qui considèrent les « remèdes » comme pire que la maladie elle-même, voire crime organisé contre l’humanité ? Et des groupes pharmaceutiques tellement confiants dans les produits qu’ils mettent sur le marché qu’ils bénéficient d’ores et déjà de l’immunité judiciaire. En clair, aux Etats-Unis, les éventuelles victimes de vaccin n’auront personne contre qui se retourner. Quant à la France, il suffit de se remémorer Tchernobyl ou le sang contaminé ; la lourdeur, la lenteur et l’équité douteuse de la justice française sont encore plus rédhibitoires qu’une immunité juridique qui a au moins la franchise d’annoncer la couleur, et d’éviter aux victimes de perdre leur temps et leur argent. En France, on préfère les laisser s’épuiser dans d’interminables procédures.
L’échéance de l’envolée de la prétendue pandémie : l’automne, la même que l’effondrement financier prévu par de nombreux experts
Toute cette foire aux camelots autour de la grippe A converge vers l’automne. Or, à l’automne, de nombreux analystes, et non des moindres, puisque, parmi eux, certains avaient déjà prévu la crise de septembre 2008, ont annoncé une véritable apocalypse financière et économique : LaRouche (effondrement en octobre), Le LEAP (3 vagues scélérates), Bob Chapmann (Fermeture des banques à l’automne), Harry Schultz, Benjamin Fulford, Jim Willie, Jim Sinclair, Pascal Lamy (le pire de la crise est à venir), La FDIC (avalanche de faillites bancaires à venir), François Leclerc (effondrement du marché des dettes hypothécaires cet été),sans même parler de ceux qui pensent que la restauration économique n’aura jamais lieu, ou que la fin du capitalisme, sous sa forme actuelle, n’est qu’une question de temps, comme Robert Reich ou Paul Jorion.
S’est-on seulement posé la question de comprendre pourquoi les bourses, non seulement n’ont pas décroché depuis quelques mois, mais se sont permis de se refaire un brin de santé au son de la symphonie officielle de reprise annoncée ? Alors que tous les indicateurs économiques clignotaient au rouge vif et que les sirènes des avertisseurs de décrochage hurlaient au point que les banques ne prêtaient plus le moindre iota aux entreprises, préférant la douceur obligataire des gouvernements, nos sources officielles annonçant la fin de la récession. Les experts ont apporté la réponse : la seule chose qui a maintenu les bourses, ce sont les achats massifs institutionnels tournant à vide, par des géants comme Goldman Sachs, qui ne faisaient rien d’autres que faire circuler la production des planches à billets, ou circuler des millions de contrats tellement suspects qu’Obama a dû autoriser d’y adjoindre le maximum d’opacité : « Les autorités de surveillance de Wall Street viennent de décider que certains intervenants — les plus actifs sur le marché naturellement — ne seront plus tenus de dévoiler le détail des leurs dizaines de milliers de transactions quotidiennes ». De simples manipulations boursières : « En quelques mois, avec la disparition de Bear Stearns, Lehman, Merrill Lynch et Wachovia, il apparaîtrait que la moitié des volumes quotidiens traités sur le NYSE, le CBOT ou le NYMEX sont souvent imputables aux programmes de trading expert de Goldman Sachs ».
S’est-on également demandé pourquoi gagner tout ce temps en créant de nouvelles bulles financières pour atteindre l’automne ? Tant qu’à chuter, autant choir de suite, quel intérêt de reculer l’inéluctable ? L’intérêt, c’est le timing ! On vient en effet d’apprendre que les gentils militaires sont tous prêts d’aider la FEMA et les autorités civiles pour tenter d’enrayer la pandémie. Evidemment : avec la « banks hollidays » (période de 4 jours de fermeture des banques imposée par Roosevelt pour éviter l’afflux de retraits en espèce, à l’issue de laquelle seule les banques solvables réouvrirent), déjà en promotion sur le site de la Fed, où ses qualités y sont vantées, avec les licenciements massifs que provoquerait l’attendu effondrement financier, mieux vaut que les rues regorgent déjà de militaires, déployés au préalable pour une raison toute différente, sans avoir mis la puce à l’oreille des citoyens – raison pour laquelle Obama parle de reprise économique. Et si, pour le même prix, on peut injecter des saloperies expérimentales à vocation immunitaire pour empoisonner à petit feu la populace, que demande le peuple ?
Tout est déjà en place, ne manque que le mot présidentiel
Il suffira alors à Obama d’appliquer le NSPD 51 / HSPD 20 pour déclarer « l’urgence due à une catastrophe » et déclencheur de la loi martiale, ainsi que « John Warner Defense Authorization Act of 2007. H.R. 5122 » qui autorise le président « de déployer les forces armées et la garde nationale » en cas de « désastre naturel, épidémie, ou autre urgence concernant la santé publique ». Pire encore, le HR 645 (loi du 22 janvier 2009) lui donne la possibilité d’ouvrir des « centres nationaux d’urgence » sous autorité militaire, pour superviser mises en quarantaine, vaccinations forcées, contrôle des populations. La mise en place de cette armada mettra tout effondrement financier en arrière-plan et le fera passer pour dérisoire, d’autant que certains états deviennent déjà anarchiques, comme la Pennsylvanie, où l’instauration de la loi martiale a déjà été envisagée, le temps presse.
La FEMA vient de conduire un exercice national massif du 27 au 31 juillet, en liaison avec les gouverneurs des états pour les « préparatifs d’urgence ». L’organisme qualifie lui-même cet événement de « premier exercice majeur jamais conduit par le gouvernement américain, qui comprendra également des troupes étrangères d’Australie, du Canada, du Mexique, et du Royaume-Uni ».
En France, naturellement, personne ne parle de militarisation. Pas encore. C’est que, sous l’œil du maître, la Pravda sait communiquer, relisons un peu cette prose du Figaro pour le plaisir de l’œuvre d’art : « Le plan national appelle à la mise en œuvre du travail à distance, des téléconférences et à la limitation des réunions […] Les déplacements individuels seraient limités […] Le plan suggère même un encouragement des ménages à effectuer des réserves alimentaires et en eau […] Les activités dites collectives seraient suspendues ». Qui a dit que nos médias officiels n’avaient pas de talent ?
Avec un plan d’urgence sanitaire très restrictif en place dès l’automne, il sera difficile à nos syndicalistes et salariés de bouger le petit doigt à l’annonce du tsunami de licenciements qui aura lieu à ce moment, si encore la situation ne se limite qu’à ça. Et une fois le cheval de Troie en place, il suffira de serrer l’étau progressivement : des « déplacements individuels limités » à un couvre-feu, il n’y a qu’un pas. Nul doute que cette grippe, qui constitue le plateau de jeu idéal du gouvernement pour qu’il décrète les mesures les plus extraordinaires dont il aura besoin, n’a pas fini de durer.
Petite cerise sur le gâteau pour finir, le cheval de Troie aura un rôle secondaire de premier choix : celui de bouc émissaire. Comprenez bien : on était sur le point de sortir de crise, puisque Obama vous l’a dit. Et là, pas de chance, tous ces grippés vont … gripper la machine. Comprenez bien : la santé des braves gens induit la santé du PIB, enfin pour ceux qui ont encore la chance d’être employables, de servir encore Léviathan, puisque la banque mondiale vous l’a dit : « la pandémie pourrait se solder par une baisse du produit intérieur brut mondial de 0,7% à 4,8% en fonction de sa gravité ». C’était vraiment pas l’année : à deux doigts de sortir de crise, voilà qu’un malheureux virus nous y replonge. Suivez bien le timing, il suffit de quelques jours de paralysie d’activité, ou 2 à 3 semaines à tourner au ralenti, à un pays, pour le plonger dans les affres de l’effondrement économique, d’autant avec des farandoles de gamelles accrochées à son économie. Mais avec un très commode Article 16 déjà opérationnel au préalable, la présidence tue toute contestation dans l’oeuf. La grippe A ? Une manne céleste inespérée pour le pouvoir en place. |
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